Economie
La fissure du pont de Kango, n’est plus qu’un mauvais souvenir
Ouf de soulagement pour les riverains, les routiers et les ressortissants de l’intérieur du pays. La fissure qui était apparue à 100 mètres après l’entame du premier pont de Kango (département du Komo-Kango, province de l’Estuaire) à destination de Bifoun (département de l’Abanga-Bigne, province du Moyen-Ogooué) a enfin été réparée. Faut-il rappeler que cet ouvrage est, à ce jour, la seule voie terrestre permettant aux gabonais de rallier l’intérieur du pays ?
L’inquiétude allait crescendo dans l’opinion publique. Ce, en dépit des assurances de la Direction générale des infrastructures et du transport (DGIT) du ministère des Travaux publics, qui soutenaient mordicus que la fissure sur le pont de présentait aucun danger au regard de la qualité de l’ouvrage.Fasse aux incessants interpellations de la population et de la société civile, les autorités compétentes ont finalement consentis à solutionner le problème.
La fissure a été refermée et couverte de fer. Pour autant, qui de droit ne devrait pas se contenter d’avoir réparé la fissure. Il serait mieux que désormais, les services chargés de l’entretien de la route veille au grain. Au-delà du pont de Kango, le ministère des Travaux publics devrait veiller minutieusement sur l’état du réseau routier national ; en y assurant un entretien permanent.
Nombre de voies de communication du pays se dégradent trop vite.
L’État devrait régulièrement commettre des missions de contrôle des infrastructures routières, se déployer dans l’arrière-pays pour jauger l’état de solidité des infrastructures; et engager les travaux de réparation ou de renforcement des vieux ouvrages. Ce n’est quand même pas le président de la République Ali BONGO ONDIMBA qui doit chaque fois sillonner le Gabon pour donner un coup de pied dans la fourmilière routière.
MEZ