Economie

“Se donner les moyens” de financer les programmes, une urgence pour la Cemac selon OSSOUKA RAPONDA

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Le 30 août 2022, à Libreville, la Cheffe du Gouvernement gabonais, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, a ouvert les travaux des états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Cette rencontre a, pour objectif, d’émettre des recommandations à l’endroit des instances de la communauté afin d’envisager un avenir meilleur pour les populations vivant dans la zone.

Selon le 1er Ministre gabonais, il s’agit, pour la CEMAC, d’aller encore plus loin dans le processus d’intégration, notamment en mettant à disposition des moyens financiers propres et conséquents ; des ressources venant, principalement, des contributions des pays membres.

«Nous devons nous donner les moyens, tous les moyens possibles pour réaliser la volonté clairement affirmée et réaffirmée par nos chefs d’Etat (…) le financement régulier et pérenne des activités et programmes conduits par des institutions communautaires est un préalable indispensable à la réussite de l’intégration de nos économies», a déclaré Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, selon des propos recueillis par nos confrères de “Le Nouveau Gabon”.

Pour sa part, le Président de la Commission de la CEMAC soutient qu’il revient, à chaque participant, de penser une forme de gouvernance communautaire qui aura, pour objectif principal, une intégration sous-régionale plus approfondie. «Nous devons maintenant, forts de nos expériences respectives, proposer aux organes de décision des pistes pour aller plus loin, pour garantir plus d’efficacité et de cohérence dans la mise en œuvre des projets communautaires, pour assurer des financements innovants, pour encourager les synergies, tant au sein des structures communautaires qu’avec nos partenaires extérieurs », a expliqué le Pr Daniel ONA ONDO.

Les ateliers dureront trois jours. Il s’agira, dans un 1er temps, de dresser un bilan des acquis, forces et faiblesses de la démarche actuelle de l’institution. Ensuite, de proposer des solutions réalistes à soumettre à l’appréciation des autorités communautaires.

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