Libreville: Yves BARASSOUAGA met fin aux contrôles routiers

Ce 24 août 2022 a eu lieu, à l’école de gendarmerie d’Owendo, la cérémonie dite “des grandes couleurs”. Ce fut le moment choisi pour le Général de brigade et Commandant en chef de la Gendarmerie, Yves BARRASSOUAGA, non seulement de féliciter ses troupes pour leur remarquable prestation lors du récent défilé militaire, marquant le 62ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale ; mais aussi d’annoncer à tous que, jusqu’à nouvel ordre, les contrôles de véhicules sont interdits dans le Grand Libreville.

Une décision qui fait, sans doute, suite aux nombreuses récriminations dont certains agents des forces de l’ordre font l’objet, notamment avec le phénomène du racket. L’objectif étant d’éradiquer ces comportements déviants, vu que cela fait plusieurs années déjà que l’opinion publique appelle à prendre des mesures efficaces. Les hauts responsables de la gendarmerie nationale semblent alors bien décidés à mettre un terme à cette pratique.

Yves BARRASSOUAGA n’a pas manqué de lancer un avertissement aux auteurs réguliers de cette attitude qui n’honore pas les forces de défense et de sécurité. «Les brebis galeuses, je vous intime l’ordre de vous adapter au règlement militaire», a déclaré le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale, selon des propos recueillis par nos confrères de “Médias 241”. «Le commandement a pris la décision d’interdire l’exercice de la police de circulation dans le Grand Libreville», a – t – il poursuivi.

Reste à savoir si la mesure sera bel et bien respectée et de quels moyens dispose le haut commandement de la Gendarmerie nationale pour surveiller, repérer et sanctionner tout contrevenant. Dans tous les cas, ce sont les transporteurs, notamment les chauffeurs de taxis, qui applaudiront à s’en rompre les phalanges, eux qui avaient pris pour habitude d’appeler cette pratique “payer les impôts”.