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Kango: un conducteur de camion citerne et un commerçant informel de carburant frelaté retrouvés morts

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Nouveau drame à Kango, chef-lieu du département du Komo-Kango (province de l’Estuaire). Kader ADJI, 33 ans, conducteur de camion citerne pour la société Inter transport Gabon (ITG) un haoussa originaire du Woleu-Ntem, et Balo DRAMANE, 27 ans commerçant de nationalité ivoirienne installés dans la localité, ont été retrouvés morts au domicile du dernier cité sis au quartier Agricole. Selon le quotidien “L’Union” (N° 14 007) qui a rapporté cette affaire, la découverte macabre a été faite dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 août 2022 par un agent des forces de l’ordre de passage dans le secteur. Les premières observations laisseraient penser à un règlement de comptes. De fait, les deux corps baignaient dans une mare de sang et étaient couverts d’hématomes.

Dans la cour jouxtant le domicile de Balo DRAMANE, deux camions citernes étaient stationnés. Les deux victimes auraient subi des violences. Cette piste est priorisée par les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Kango-centre dépêchés sur les lieux sitôt l’alerte donnée par leur collègue. Ils -les enquêteurs- s’appuient notamment sur le témoignage d’une troisième victime, un certain Barry Alpha MAMOUDOU, 30 ans, de nationalité guinéenne dont le corps porte les mêmes hématomes que les deux infortunés. Collègue de Kader ADJI, Barry Alpha MAMOUDOU serait parvenu à fuir les agresseurs. Selon son témoignage, Balo DRAMANE faisait dans la vente illégale de carburant. Les deux camions citernes stationnés devant son domicile, seraient venus livrer du carburant.

Est-ce au moment du siffonnage de carburant qu’auraient surgis les agresseurs ? Et qui sont justement ces agresseurs ? Sont-ce de vieilles connaissances des victimes où des inconnus qui ont juste appâtés par le gain facile ? Et comment Barry Alpha MAMOUDOU a-t-il fait pour s’en tirer et réussir à rallier Libreville situé à une centaine de kilomètres de Kango ? Autant de zones d’ombre qui entourent cette affaire. La direction générale de la société ITG vers qui a couru l’infortuné voudrait néanmoins avoir des certitudes et aurait conséquemment remis son employé à la disposition de la justice. Pour nécessité d’enquête. Saisi, le parquet de Libreville a, dans la foulé, ouvert une instruction judiciaire qui devrait certainement faire toute la lumière sur cette affaire. Pour autant, les stigmates émotionnels de ce drame mettront du temps à disparaitre. Et pour cause.

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