Dossier

Accident de la route: au Gabon, les chauffeurs irresponsables sont punis d’une amende de 24 000 à 1 million de FCFA

Publié

sur

L’actualité de ces dernières semaines est marquée par des accidents de la route, occasionnant des décès et de nombreux blessés graves. Des faits qui remettent en cause de nombreux éléments dont l’assiduité et la responsabité de ces individus qui privent de nombreuses familles de l’amour des leurs arrachés brutalement à la vie. Des actes de «maladresse» que le Code pénal sanctionne d’un emprisonnement de trois mois à cinq ans et d’une amende de 24 000 à 1 millions de FCFA.

La sécurité est la responsabilité première de tout conducteur, qui doit veiller à ne pas mettre en danger toute personne se trouvant à l’intérieur ou à proximité de son véhicule, qu’il s’agisse de passagers, piétons, cyclistes et les autres automobilistes. L’on se rappelle du terrible accident qui a eu lieu le 26 juillet 2022, aux environs de 15h30, au village Mbounaneville, sur le tronçon Oyem-Mitzic, dans la province du Woleu – Ntem. Ce drame a coûté la vie à 3 compatriotes, un Camerounais et un Tchadien et fait plus d’une vingtaine de blessés.

« Les chiffres montrent que le comportement incivique des automobilistes est responsable de 80% des accidents de la route (…) ils résultent du non – respect des règles de sécurité et de circulation routière», avait réagi, au lendemain du sinistre, le directeur général de la sécurité routière, Alex MINTO’O, selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabonreview”. Concrètement, les accidents de la route sont dus à l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse, le téléphone au volant, la fatigue ou la somnolence pendant la conduite.

Pour ceux-là, le code pénal gabonais, en son article 246, dispose que «quiconque, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, aura commis involontairement un homicide ou en aura été involontairement la cause, sera puni d’un emprisonnement de trois mois à cinq ans et d’une amende de 24.000 à 1 millions de FCFA », rappelle l’hebdomadaire l’hebdomadaire “Gabon Matin”, dans son numéro 1 857.

D’une manière générale, la loi est plus sévère à l’égard de la responsabilité du chauffeur ou du propriétaire du véhicule. la majorité des décisions de justice démontrent que les passagers et piétons obtiennent plus facilement gain de cause en cas d’accident de la circulation. C’est donc au chauffeur de redoubler de prudence.

Quitter la version mobile