Société/Environnement
Lutte contre la vie chère: Ali BONGO prône une meilleure justice sociale
Le 16 août 2022, au cours du traditionnel discours à la nation, le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, a clairement manifesté sa volonté de poser une main fraternelle sur l’épaule de chaque citoyen gabonais en cette période de profonds bouleversements mondiaux. Lesquels ont orchestré une hausse vertigineuse des prix, notamment pour ce qui concerne les produits de première nécessité. Rendant ainsi plus difficile le quotidien des populations, pour lesquelles le président souhaite une meilleure justice sociale.
C’est alors qu’un engagement ferme a été pris afin de lutter contre la vie chère et pour instaurer une meilleure justice sociale. De sorte que les familles les plus modestes ressentent l’application des mesures gouvernementales à leur endroit, sur leur pouvoir d’achat. Ali BONGO ONDIMBA a, à cet effet, enjoint le Gouvernement de la République de prendre une série de mesures qui a freiné la hausse des prix et réduit le coût de la vie.
Aujourd’hui, Ali BONGO veut aller plus loin. Il estime que les allègements doivent bénéficier, en priorité, à ceux qui en ont le plus besoin. Pour cela, «j’ai demandé au Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage notre soutien de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficient davantage», a soutenu le Chef de l’Etat. Pour exemple, «jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou un patron (…) qu’à un père de famille plus modeste. Ce n’est pas équitable», a – t – il conclu en promettant de faire «en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système».
Pour l’heure, des actions pour lesquelles l’État a investi plus de 83 milliards de francs CFA ont déjà fait leurs preuves. À titre d’illustration, les subventions à la pompe ont permis le maintien du prix du gasoil à 585 francs CFA le litre et celui de l’essence à 605 francs CFA le litre. «Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1 000 francs CFA», a soutenu le numéro un gabonais. Par ailleurs, pour plusieurs produits de grande consommation, tels que le pain, le riz ou la bouteille de gaz, les prix ont été bloqués pour qu’ils demeurent à un prix abordable pour toutes les bourses. Autant dire que les prochains jours revêtent une bonne augure pour les couches les plus vulnérables de la société.