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Libreville: 6 syndicats de l’Hôtel de ville lancent une grève illimitée

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Suite à leur Assemblée générale ce 10 août 2022, six (6) syndicats de la mairie de Libreville sont entrés en grève illimitée. Cette décision est consécutive à une prétendue mauvaise gouvernance administrative et gestion financière approximative dont se serait rendue coupable l’édile Christine MBA NDUTUME. Entre autres preuves brandies par les syndicats, le budget municipal qui serait déficitaire à tous les niveaux. À leur avis, «Mme le maire et son équipe travaillent pour la mort programmée de notre institution».

À nos confrères de Gabon review déportés sur le piquet de la grève générale municipale, les syndicalistes ont présenté un bon de caisse dont le matricule serait erroné estampillé «fonction provisoire, corps collaborateur, statut cas particulier et solde forfaitaire 1 million de francs CFA». Pour mieux meubler cette illustration, les syndicats dénoncent le fait que 4 chargés d’études dont la fille du maire qui serait en 2e année d’université, auprès de l’Inspecteur général municipale ont été intégrés.

Les syndicats s’insurgent contre le non respect des engagements des responsables administratifs sur l’amélioration des conditions de vie des partenaires sociaux, après le dépôt d’un préavis de grève. Selon les leaders syndicaux, cette volonté de l’administration à collaborer avec eux, avait conduit à la suspension du mouvement lancé il y a de cela quelques mois. Les syndicats pestent contre le non-respect de leur cahier des charges. Sur environ 2 039 agents, seuls 1350 ont été avancés. Pour preuve, argumentent les grévistes, une note de service du Secrétaire général de la mairie de Libreville invite les agents à se présenter à la porte n°103.

En outre, il y’a la situation administrative des personnes recrutées en 2019 qui travaillent dans être codifiées. Or, une entente avait été trouvée pour leur codification dès le premier mois des négociations. Trois mois plus tard, rien n’a été fait. Comme l’explique Joe-Fred MADOUTA, le président du SYLML-FAL et porte-parole des syndicats, «malheureusement, nous avons dépassé les trois mois. Jusqu’à ce jour rien n’a été fait (…) Pendant que nous nous sommes entendus avec Mme le maire pour que les fonctionnaires regagnent leurs administrations ainsi que certains cadres du privé et certains contractuels, nous constatons pour le regretter qu’il y a encore des nominations qui sont faites».

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