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Libreville: les clandos boudent le retour du trajet à 100 Fcfa dans le 2e arrondissement

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Les transporteurs clandos du 2e arrondissement de Libreville menacent d’arrêter de travailler. Une grogne consécutive à l’injonction à eux faite par le maire dudit arrondissement de ramener le coût du trajet à 100 FCFA. Ce à quoi se refusent les clandomens qui pointent notamment le mauvais état du réseau routier local. Réunis en assemblée générale le jeudi 21 juillet 2022, les transporteurs clandos ont passé en revue la somme des difficultés auxquelles ils sont quotidiennement confrontés. Au mauvais état du réseau routier local, s’ajoutent les charges domestiques, l’entretien des véhicules, les contrôles intempestifs des forces de l’ordre et de sécurité (police et gendarmerie), les taxes et autres pénalités municipales.

Autant de contraintes financières qui obèrent les maigres recettes journalières des clandomens. S’agissant expressément de leur volonté d’augmenter le coût du transport à 200 FCFA, les transporteurs expliquent par la voix de leur président Albert Bernard BONGO ESSONO leur mécontentement.

«C’est au moment de la pandémie de Covid-19 que le coût du transport avait été augmenté passant de 100 FCFA à 200 FCFA. S’il est vrai que le nombre de places avait été réduit, cela était conforme en ce temps-là à la durée de travail également réduite. Aujourd’hui, les restrictions Covid-19 ont été levées, le coût a donc été ramené à la normale. Sauf que dans notre cas, la route n’est pas bonne, ce qui contribue fortement à endommager nos véhicules. Raison pour laquelle nous avons décidé d’augmenter le coût du transport».

Les transporteurs clandos du 2e arrondissement poursuivent, en comparant avec d’autres arrondissements de la capitale gabonaise. «Quand vous allez par exemple à Nzeng-ayong dans le sixième (6e) arrondissement, vous constaterez que le petit trajet échangeur-carrefour GP coûte 200 FCFA. Or là-bas, la route est bonne. Mais chez nous, le trajet Nkembo- échangeur Nzeng-ayong est dans un piteux état et le maire du deuxième arrondissement nous exige de prendre seulement 100 FCFA ? C’est pas normal !».

Déterminés à aller au bout de leur revendication, les transporteurs clandos menacent donc de garer leurs voitures et d’arrêter de travailler. Ils en appellent d’ores et déjà à l’intervention du ministre des Transports pour arbitrage et règlement définitif du litige.

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