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Après les élephants, Makokou terrifiée par la présence d’un gorille

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Le conflit Homme – Faune semble avoir pris une nouvelle tournure dans notre pays. En porte témoignage le fait que, depuis le début du mois de juillet 2022, on signale la présence d’un gorille au quartier Ebandangoye, dans le 1er arrondissement de la commune de Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué – Ivindo. Celui serait à l’origine de ravages dans les plantations et empêchant les villageois de procéder à leurs activités champêtres.

Selon nos confrères de l’“Agence gabonaise de presse” (AGP), qui relatent les faits, récemment encore, le primate a fait parler de lui en allant se réfugier dans les champs d’Hortense KOYO, une agricultrice, alors que des chasseurs étaient à sa poursuite.

«J’ai constaté qu’il y a un gorille qui siège désormais dans mes plantations (…) les voisins disent qu’ils l’ont vu à deux reprises. Ils ont tiré trois fois sur lui, mais le gorille continue à traîner dans les parages», a – t – elle déclaré.

Avec ce nouvel incident, la population ne sait plus à quel saint se vouer. « On ne sait plus comment s’y prendre. Ce ne sont plus seulement les éléphants qui perturbent notre quiétude, mais aussi les gorilles. On fait comment pour vivre?», s’est interrogée Dame KOYO.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà qu’en raison de la dévastation des plantations par les imposants pachydermes, le prix du bâton de manioc a connu une légère augmentation, passant de 200 à 250 francs CFA.

«Vivement que les autorités fassent quelque chose pour nous permettre de vivre», a conclu l’agricultrice. Espérons que ce cri de détresse recevra un écho favorable. Notons que des populations entières ont dû abandonner leurs villages, par crainte de se faire agresser par des animaux.

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