Faits Divers
Expulsé par un libanais, un gabonais menace de s’immoler
Célestin ESSONO ESSONO a été dépossédé de son local en 2019 par un affairiste libanais dénommé KATIBI, à Petit-Paris, quartier du troisième arrondissement de Libreville. Auparavant, Célestin ESSONO ESSONO était installé au Carrefour Léon MBA. Il en fut déguerpi par les pouvoirs publics, au profit d’un projet. Dans sa quête de remettre sur pied son affaire, le jeune débrouillard avait obtenu gain de cause à la Mairie de Libreville qui lui avait délivré une autorisation d’occupation du domaine communal mais cette fois au quartier Petit-Paris. Suivra la livraison du kiosque XXl de la Sobraga évoqué tantôt où il vendait de tout. Selon nos confrères de “Pyramid media”, Célestin ESSONO ESSONO a été victime de la solidarité des sujets expatriés de Petit-Paris qui feraient de cette zone une chasse gardée ; au point qu’il serait difficile pour un gabonais d’y avoir un commerce.
Manifestement, la réussite de Célestin ESSONO ESSONO ne plaît pas à tout le voisinage. Entre alors dans l’affaire, sieur KATIBI, affairiste libanais qui orchestre une cabale pour chasser le jeune débrouillard de sa propriété. Prétextant que son installation gênerait son commerce, le sujet libanais a porté l’affaire à la Mairie. Mais la municipalité de la capitale juge infondées les accusations formulées contre Célestin ESSONO ESSONO, au regard notamment de la documentation en bonne et due forme fournie par le jeune compatriote. Le plaignant prend les choses en main et se charge lui-même du déguerpissement, avec l’aide des engins d’une compagnie privée commise à la tâche. Les pertes sont évaluées à 18. 000.000 de FCFA. Alors saisi par le compatriote, le parquet de Libreville trainerait les pieds pour vider cette affaire.
Lors de la première confrontation face au procureur en 2019, l’homme d’affaire qui reconnaît les faits, décide sur place de débourser comme avance une somme de 5.000.000 Fcfa cash sur les 18 millions de Fcfa. Ce à quoi se serait opposé le procureur qui aurait plutôt demandé à KATIBI de compléter la somme dans trois jours, sans même demander l’avis du plaignant. Pendant qu’il attend donc de recevoir son argent, grande sera la surprise de Célestin ESSONO ESSONO de se laisser entendre dire que le libanais aurait déjà payé 10 millions de Fcfa au tribunal et 15 millions FCFA pour les avocats. Et le jeune Célestin ne percevra que 300.000 Fcfa comme avance de ce litige. Se sentant ainsi floué, Célestin ESSONO ESSONO menace de s’immoler d’ici peu au rond-point de la Cité de la Démocratie si justice ne lui ait pas rendue.
MEZ