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Alain Claude BILIE BY-NZE: « On ne peut pas faire passer le Gabon comme étant une dictature »

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De passage sur le plateau de la radio privée Urban FM, Alain Claude BILIE BY-NZE a battu en brèche les accusations selon lesquelles le Gabon serait une dictature. Le ministre de l’Energie évoque notamment la liberté d’expression, la liberté d’aller et venir dont jouissent les pourfendeurs du régime : « Vous vivez au Gabon. Je vis au Gabon. Au Gabon, on a des acteurs politiques opposés au régime en place qui s’expriment librement, qui parcourent le pays librement, qui interpellent le gouvernement publiquement en disant des choses qu’on entend pas ailleurs ».

Alain Claude BILIE BY-NZE a poursuivi en rappelant à la gouverne des pourfendeurs du régime, qu’aucun opposant ou acteur de la société civile n’a à ce jour été emprisonné pour avoir tenu des propos de quelque nature contre le gouvernement : « Vous avez le sentiment que monsieur BARRO CHAMBRIER est en prison ? Que monsieur NDOUTOUME AYI que vous avez reçu sur ce plateau, on l’a mis en prison parce qu’il a fait des déclarations ici? Monsieur ONA ESSANGUI, monsieur FOUMBOULA tous les jours font des déclarations contre le gouvernement, ils sont en prison ?« .

Pour Alain Claude BILIE BY-NZE, c’est pure plaisanterie de vouloir peindre le Gabon sous des couleurs de dictature. Toute chose qu’il condamne fermement : «Non, il faut arrêter cette blague. Il y’en a qui en ont fait un fond de commerce. Je sais, il y a des compatriotes en France où ailleurs qui ne sont pas d’accord avec notre façon de faire, c’est leur liberté, c’est leur droit le plus absolu. Mais on ne peut pas faire passer le Gabon comme étant une dictature, quand on sait qu’au Gabon aujourd’hui, la presse tous les jours met des titres que personne ne peut lire ailleurs. Et ces gens-là existent, vivent au Gabon et fonctionnent au Gabon».

In fine, le ministre de l’Energie range l’incident de Bruxelles au rang d’agitateurs mandatés par ses détracteurs tapis dans des salons feutrés de Libreville et autres localités du pays: « Donc, je pense que ce qui s’est fait en Belgique encore une fois, ce n’est pas de l’opposition. Moi j’ai pas entendu une revendication. J’ai rien entendu. J’ai entendu des gens crier, ils criaient des choses. Et après 30 secondes, on les a sorti de la salle, ils sont partis. Et je vous dis encore une fois, ce n’est pas de l’opposition ». Soutenant avoir clairement identifiés ces commanditaires des assaillants de Bruxelles, Alain Claude BILIE BY-NZE dit vouloir prendre de la hauteur et passer à autre chose.

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