Economie

Gabon /Gestion des fonds Covid: le FMI désavoue le Copil citoyen

Publié

sur

Au termes des première et deuxième revues de l’accord appuyé par le mécanisme élargi de crédit (Medc) pour le Gabon, ce 27 juin 2022, le Fonds monétaire international (Fmi) rend compte par le biais d’un communiqué officiel. Le Gabon a rempli toutes les conditions à lui imposées par l’institution de Bretton-Woods. Ce qui a ouvert le droit au décaissement de 155,29 millions de dollars américains (environ 96 milliards de FCFA), portant le total des décaissements à environ 263,63 millions de dollars américains (163 milliards de FCFA) dans le cadre de l’accord entre l’institution financière et l’État. Ce qui vient donner un coup de massue au rapport de la gestion des fonds précédemment accordés. Lequel portait présomption de détournement vis à vis des autorités.

Accusant le gouvernement d’avoir détourné les fonds Covid, le Copil citoyen s’appuyait notamment sur le rapport d’audit des dépenses Covid réalisé par le cabinet Deloitte et publié le 17 juin 2022 sur le site du ministère de l’Économie. Lequel rapport relevait quelques anomalies, incohérences et insuffisances dans la gestion desdits fonds. Le Copil citoyen pointait les dépenses liées à la pandémie de la Covid-19 et des noms et nationalités des bénéficiaires effectifs des marchés publics passés dans ce cadre.

Un argumentaire dont n’a nullement tenu compte le FMI qui a choisi de faire à nouveau confiance au Gabon. Pour lui permettre «de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 et de soutenir le programme de réformes économiques et financières des autorités», indique le communiqué officiel de l’institution de Bretton-Woods.

Pour rappel, le FMI a signé un accord triennal en faveur du Gabon le 28 juillet 2021, pour un montant de 553,2 millions de dollars (307 milliards de FCFA). Son communiqué poursuit qu’ «il est primordial de s’attaquer aux réformes structurelles, y compris les faiblesses en matière de gouvernance et de corruption, pour parvenir à une croissance forte et inclusive».

MEZ

Quitter la version mobile