Gabon /Violence basées sur le genre: Setrag poursuit la formation de ses agents

En droite ligne de la mise en œuvre du partenariat signé le 27 mai 2022 avec l’association Organisation de défense de la femme et de parité (Odefpa), la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) se met au pas de lutte contre les violences basées sur le genre (Vbg). Une campagne de sensibilisation tenant lieu de formation sur cette problématique, s’est tenue les 17 et 24 juin 2022 à Ndjolé (département de l’Abanga-Bigne, province du Moyen-Ogooué) et Lastourville (capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo). L’exercice a été mené dans ses trois étapes par les Expertes de l’Odefpa : ESSONO Félicité, Christine MBENGHAN et AVEREY Sandrine née SOUAH ANAGHA.

En sa qualité de psychologue, ESSONO Félicité a défini le genre et la violence, les différents aspects. Christine MBENGHAN qui est juriste, s’est elle appesantie sur l’aspect juridique de la problématique des VBG. Enfin, AVEREY Sandrine née SOUAH ANAGHA a, elle, décliné les différentes prises en charges. Des échanges fructueux qui ont reçu l’adhésion des participants qui en sont répartis mieux outillés.

Il s’agit ici de la deuxième étape de la caravane de sensibilisation qui a débuté le 14 juin 2022 à la gare de Booué (province de l’Ogooué-Ivindo). Après l’étape de Libreville qui concernait uniquement les directeurs de l’entreprise, cette seconde étape concernait les autorités locales, maires présidents des conseils départementaux, préfets, chefferie, les communautés culturelles, les riverains et les agents de la Setrag en service dans ces gares.

L’objectif visé par ce partenariat entre la Setrag et l’Odefpa, est d’édifier les cadres, autorités et populations de ces deux localités de l’arrière-pays sur les différentes formes de VBG. Les informer sur la nécessité de les dénoncer et de les sensibiliser sur les mécanismes de prise en charge existants mis en place par l’État. Nul n’étant à l’abri des dérapages.

Il était également question de présenter les différentes formes de violences à l’encontre des femmes et particulièrement celles basées sur le genre, leurs conséquences, l’ampleur du phénomène, les mythes et stéréotypes relatifs à la violence sexiste. Au terme de cette formation, gageons que les récipiendaires se feront désormais les chantres de la lutte contre les violences basées sur le genre.

MEZ