Economie

Libreville: une pénurie de carburant met en berne les activités

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Depuis le week end du 11 au 12 juin 2022, la capitale gabonaise et ses environs sont confrontés à une pénurie de Gasoil. En effet, ce produit est devenu rare dans les stations services, impactant considérablement, le quotidien de tout un chacun.

Que ce soit les riverains ou les opérateurs économiques, cette situation cause de profonds désagréments à Libreville, Owendo et Akanda.

«Cela fait des heures que je sillonne les stations à la recherche du gasoil. Mais hélas, toujours rien. Dans les trois sites où j’ai été, on me répond la même chose, qu’il n’y a pas de carburant. Et là, la jauge de ma voiture signale. A ce rythme, je serai contraint de garer», a déclaré Ismaël, un chauffeur de taxi interrogé par nos confrères de l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Même son de cloche pour Médard MEZUI, résident à Owendo, dont la voiture est tombée en panne sèche à Awendje. Il y a encore quelques semaines, c’est l’essence qui se faisait rare dans les stations services. Le problème a été partiellement résolu car, selon certaines sources, les stocks seraient épuisés.

Dans un communiqué publié le mardi 14 juin 2022, la société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) a assuré que la situation est en voie de normalisation. «Face à l’absence de gasoil observée dans certaines stations services depuis ce lundi 13 juin à Libreville, la SGEPP appelle les usagers à la sérénité et rassure quant à un retour à la normale dans la journée de ce mardi 14 juin », peut – on lire dans le document, dont nos confrères de Gabonactu ont pu avoir une copie.

À l’instar du Gabon, plusieurs pays africains sont confrontés à la pénurie et la flambée des prix du carburant, à des degrés divers. Si cette situation est consécutive à la hausse des cours du baril de pétrole et du fret maritime, aggravée par le conflit russo – ukrainien, sur le continent noir, le très faible niveau de l’offre de carburant produit en Afrique est l’une des principales raisons, lui – même dû au nombre réduit de raffineries et de leurs faibles capacités de traitement.

On comptabilise 48 raffineries de pétrole dans toute l’Afrique, mais presque le tiers est à l’arrêt tandis que d’autres fonctionnent très souvent en – deçà de leurs capacités de traitement.

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