Justice

BLA: son état de santé nécessite-t-il une évacuation d’urgence?

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Recadrage des affirmations de la presse française, notamment Le journal du dimanche (JDD), qui, dans sa publication du dimanche 05 juin 2022, accuse l’État gabonais de ne faire aucun cas de Brice L’ACCRUCHE ALIHANGA (BLA) dont l’état de santé nécessiterait une évacuation d’urgence à l’étranger. Dans un communiqué qui se veut le plus clair et explicatif possible, les médecins qui ont examiné l’ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ont balayé d’un revers de la main les accusations de Me SEDILLOT, avocat du prévenu. Et selon eux, «toutes les dispositions ont été prises pour que Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA soit pris en charge».

En effet, le 5 Mai, en présence du Directeur et du médecin de la prison centrale ainsi que de Madame TAVAREZ du service social du Consulat de France, expressément mandaté par l’ambassadeur de France au Gabon, Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA a été conduit à l’hôpital des instructions des armées. Il y aurait effectué une série d’examens, à savoir un bilan sanguin, une radiologie et des scanners. Le compte rendu des médecins soulignerait le refus de l’ex-Dircab de se soumettre aux examens médicaux complémentaires.

«Au regard des symptômes évoqués par lui-même, les médecins de la Prison Centrale et de l’hôpital militaire lui ont proposé de faire une coloscopie. Examen que Monsieur LACCRUCHE ALIHANGA a refusé d’effectuer« . Le refus de l’ex-directeur de cabinet d’Ali BONGO en dirait long sur ses réelles motivations. Et pour cause, son second procès devant la cour criminelle spéciale pour les faits de détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux arrive à grands pas.

Il ressort des résultats desdits examens, consultés uniquement par les médecins du pénitencier, que l’état de santé de l’ex-messager intime du Chef de l’État «ne présentait aucune gravité particulière nécessitant une prise en charge hospitalière permanente et qu’il ne pouvait, à l’heure actuelle, déterminer s’il y a un risque de tumeur cancéreuse. Seule la réalisation d’une coloscopie et d’une fibroscopie permettraient de disposer d’éléments plus déterminants».

Poursuivantque «la réalisation de ces deux examens nécessite que soient pratiqués, au préalable, d’autres examens sanguins auxquels Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA refuse obstinément de se soumettre malgré les demandes répétées des médecins de la Prison Centrale».

Les médecins de la prison centrale de Libreville sont formels. «Et il -BLA- a refusé ceux qui pouvaient diagnostiqué définitivement qu’il n avait rien il a reçu des soins devant un représentant du consulat de France».

Le rendu des médecins vient donc casser complètement les assertions de l’avocat de Brice LACRUCHE ALIHANGA, Me Richard SEDILLOT qui affirmait que l’état de santé de son client s’était dégradé, au point que celui-ci serait possiblement affecté d’une tumeur cancéreuse. Toute situation qui nécessiterait une évacuation sanitaire en France car le Gabon n’aurait pas pris les dispositions nécessaires.

Autrement dit, «l’état de santé de Brice Laccruche Alihanga ne présente aucune gravité particulière nécessitant une prise en charge hospitalière permanente», indiquent les médecins qui l’ont examiné ici au Gabon. Comme nous le relevions dans un précédent article, le papier à charge du JDD sous la dictée de Me SEDILLOT s’apparente en fin de compte à une désespérée tentative d’exfiltration de l’ex-messager intime d’Ali BONGO.

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