Société/Environnement

“Heforshe”: modèle africain en la matière, le Gabon enrôle des jeunes hommes à la promotion de l’égalité des genres

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C‘est l’histoire de Leddy, un jeune étudiant gabonais, racontée dans les colonnes du très célèbre quotidien britannique “The Independent” qui rappelle  l’engagement des jeunes à la défense de la cause des femmes. Devenu ambassadeur du programme gouvernemental “Heforshe” contre les violences faites aux femmes, le jeune homme a envisagé d’initier une campagne de sensibilisation à cette cause auprès de ses congénères au sein des établissements d’enseignement supérieur du Gabon. Ci dessous, l’histoire de Leddy.

«Tout a commencé quand j’ai vu à la télévision nationale une campagne. Le spot publicitaire, réalisé par le programme Gabon Egalité, montrait une femme battue par son mari au point de succomber à ses blessures. Bien sûr, voir une telle scène à la télévision nationale est choquant et ça m’a d’ailleurs heurté. Mais ça m’a également fait prendre conscience de la nécessité de défendre les droits des femmes. 

À l’époque, j’étais président d’un groupe local d’intellectuels appelé ‘Gabon Intelligence’. Nous nous préparions à participer au concours d’éloquence qui réunit plusieurs universités et grandes écoles au Gabon. Avec mes camarades, nous avons décidé que, pour cette année, notre thème serait le ‘Combat contre les violences liées au genre’. Une façon pour nous, à notre humble niveau, de participer à cette campagne nationale de promotion des droits des femmes.

Le concours a été diffusé à la télévision sur la chaine nationale, ainsi que sur les réseaux sociaux, et ça a été un énorme succès. Au même moment, le programme Gabon Egalité lançait sur les réseaux sociaux des appels à candidature pour devenir ambassadeurs pour l’égalité avec pour rôle d’aider à déployer les activités prévues dans le cadre de la campagne ’16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre’. 

J’ai posé ma candidature, en proposant une campagne de sensibilisation à la lutte contre les violences faites aux femmes dans les établissements d’enseignement supérieur qui ont participé au concours d’éloquence, et j’ai été accepté…»

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