Société/Environnement
Réhabilitation des voiries urbaines : BILIE-BY-NZE et BOUNDA BALONZI rappellent aux entreprises adjudicataires le principe du respect des délais impartis
Les ministres des Travaux publics (TP) Léon Armel BOUNDA BALONZI et de l’Énergie Alain Claude BILLIE-BY-NZE, ont tenu une réunion, le jeudi 19 mai 2022, avec les entreprises adjudicataires du vaste chantier de construction et réhabilitation des voiries urbaines du Grand Libreville (Libreville, Owendo, Ntoum et Akanda). Un seul point était inscrit à l’ordre du jour, le principe du respect des délais impartis. Les deux membres du gouvernement ont exprimé leur mécontentement quant au retard accusé sur certains tronçons routiers. Avec de graves conséquences sur la date de livraison du chantier.
Pour rappel, en effet, le Chef de l’État était dernièrement descendu de façon inopinée sur le terrain pour s’assurer personnellement de l’état d’avancement des travaux. Insatisfait du spectacle à lui offert, Ali BONGO ONDIMBA a rap intimé ordre au gouvernement OSSOUKA RAPONDA d’accélérer la cadence. Léon Armel BOUNDA BALONZI et Alain Claude BILLIE-BY-NZE ont réitéré les attentes du Chef de l’État et du gouvernement: respect des délais impartis pour chaque tronçon et respect de la qualité des travaux à réaliser.
L’ouvrage attendu doit obéir aux normes et exigences internationales. Dixit le ministre des TP: «Nous ne sommes pas totalement satisfaits. Au regard des délais, les entreprises doivent accélérer la cadence». À leur corps défendant, les entreprises adjudicataires évoquent des difficultés supplémentaires rencontrées sur le terrain.
Les entreprises adjudicataires se plaignent en effet des comportements déviants de nombre d’usagers qui alterant les routes non encore livrées. Elles pountent également, les installations de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), les constructions anarchiques, et les fortes intempéries qui s’abattent sur Le grand Libreville ces derniers temps.
Reconnaissant la pertinence des contraintes évoquées par les entreprises, Léon Armel BOUNDA BALONZI et Alain Claude BILLIE-BY-NZE ont assuré de prendre les mesures requises. «Ça donne le sentiment d’un travail sans fin. Car aussitôt on réhabilite, aussitôt on dégrade à nouveau», s’est agacé BILIE-BY-NZE. Les entreprises adjudicataires ont donc été sommées de respecter le cahier des charges, tout en rappelant que selon la norme, tout manquement y relatif en terme de retard ou autre les exposent à des pénalités conformément à la loi.
MEZ