Société/Environnement

Incident minier sur le fleuve Komo: aucun “indice de pollution n’a été détecté” selon STM

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Le dimanche 23 janvier 2022, une barge appartenant à la société de transport maritime (STM) a chaviré aux abords de la rivière Bokoué, à 4 kilomètres de la commune de Kango. À son bord, l’on dénombrait 680 tonnes de minerai de manganèse de l’exploitant minier chinois CITIC. Craignant le risque de pollution qu’il aurait pu entraîner, des enquêtes ont assuré «qu’aucune trace de manganèse n’a été détectée sur le lieu de l’incident ainsi qu’aux alentours».

Pas donc le moindre indice de pollution sur le lieu de l’incident, ni dans le fleuve. Plus de peur que de mal peut-on dire assurément. Car, sur les 680 tonnes de minerai qui ont coulé, la STM en a déjà récupéré 500. Et pour les extraire sans dommages, la compagnie a sollicité les services du ministère de la Défense nationale, qui dispose de moyens adéquats pour ce type d’opérations.

Il est opportun de rappeler que le transport du minerai de manganèse de Ndjolé est assuré par différents acteurs majeurs : en amont, il est assuré, par voie terrestre, par la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), de Ndjolé jusqu’à l’entreposage de Kango ; et en aval, par voie fluviale, par la STM, pour le compte de CITIC, du centre d’entreposage de Kango jusqu’au port minéralier d’Owendo.

Propriété de la CITIC, le site d’entreposage de Kango a fait l’objet d’études d’impact environnemental au terme desquelles un récépissé a été délivré à l’entreprise, le 28 octobre 2021, par la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature.

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