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AUBAMEYANG acte le divorce avec Les Panthères, et annonce sa retraite internationale

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Alors qu’il était encore officiellement le capitaine des Panthères du Gabon, Pierre Émerick AUBAMEYANG (PEA) a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. Une décision actée via un courrier adressé à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) mardi 17 mai 2022. Le goleador du FC Barcelone (Liga espagnole) ne reprendra donc pas sa place au sein de la sélection nationale dont il avait été écartée, lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, à la suite d’une controverse qui n’a pas encore livré tous ses dessous de table.

Dans sa lettre, Pierre Émerick AUBAMEYANG aura eu un petit mot pour tout le monde, sauf pour les dirigeants du football gabonais. Preuve que le divorce est consommé. Des mots simples pour traduire le ressenti de l’athlète face aux critiques et moqueries qu’il a essuyé à ce moment-là. Il ne sont d’ailleurs pas nombreux à avoir cru à son rebondissement au FC Barcelone, vue la situation quasi identique qu’il vivait à Arsenal (premier league anglaise).

«Après 13 ans de fierté à représenter mon pays, je vous annonce que je mets un terme à ma carrière internationale. Je tiens à remercier le peuple gabonais et tous ceux qui m’ont soutenu dans les bons comme les mauvais moments. Je garderais énormément de bons souvenirs comme le jour où j’ai fait mes débuts à l’Omnisports, ou le jour où je suis rentré du Nigéria avec le Ballon d’Or africain. Et le partager avec tout le peuple fut un moment inoubliable».

Le fait que Pierre Émerick AUBAMEYANG n’ait exprimé traitre pensée à l’endroit des tenants du Football gabonais durant ses 13 années de collaboration, traduit à suffisance la profondeur du malaise qui existe entre les deux parties. Toute chose qui laisse soupçonner que le désormais ex-capitaine des Panthères en aurait gros sur le cœur vis-à-vis de la Fégafoot dont il pointe les tares managériales.

La bévue de la CAN au Cameroun a certainement été celle de trop. Et pour cause : c’est tels des pestiférés que le meilleur ambassadeur du football gabonais et son acolyte Mario LÉMINA (OCC Nice, ligue 1 française) ont été sommés de plier bagages pour rentrer dans leurs clubs respectifs. Depuis lors, tous les commentaires à leur encontre ne semblaient avoir pour unique objectif de les enfoncer davantage.

D’aucuns soutiennent sans arguments objectifs qu’en l’absence des deux joueurs, présentés comme « indisciplinés fumeurs de chicha » (sic), la sélection avait fait un bien meilleur parcours à la CAN. Dans de telles conditions, un retour en sélection des « bannis » paraissait improbable. Surtout que la Fégafoot n’y a vraiment pas beaucoup travaillé. Clap de fin donc avec le retrait de PEA.

Face à la tristesse de nombreux gabonais qui espéraient son retour en sélection, c’est le FC Barcelone qui se frotte les mains.La libération des joueurs africains pendant la CAN pose bien des difficultés aux clubs européens. Évidemment, comme l’on peut s’y attendre, ce sont des personnes qui, mues par l’ingratitude, trouveront toujours à redire sur l’apport du fils Pierre AUBAME YAYA en sélection nationale.

MEZ

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