Éducation
Libreville /Insécurité à l’UOB: le recteur sollicite la mise en place d’une police universitaire
Le lundi 16 mai 2022, au cours d’une rencontre avec la presse, le recteur de l’Université Omar BONGO (UOB), Noël Mesmin SOUMAHO, a tenu à informer l’opinion publique des changement qui pourraient très prochainement intervenir au sein de l’établissement. Parmi ceux-ci, le Conseil rectoral envisage de mettre en place une police universitaire, afin de lutter contre le phénomène de vol et d’insécurité dont le campus est régulièrement le théâtre.
D’après le 1er responsable de l’institution, il ne se passe plus un jour sans que l’on ne déplore des cas d’infractions. Cela, aussi bien dans les salles de classe que dans les bureaux administratifs avec, à la clé, la disparition du mobilier et autre matériel à usage pédagogique, auxquels s’ajoutent diverses formes d’agression morale et physique. Le rectorat a donc décidé de réagir.
«Depuis les années 2010, le campus de l’Université Omar BONGO est devenu un marché à ciel ouvert de trafics illicites et de vente de stupéfiants, de braderie de matériaux de construction, du mobilier de salles de cours et des fournitures de bureaux. Et le personnel est victime d’agression perpétrée par des individus non identifiés dont la témérité revêt, chaque jour, un caractère encore plus invraisemblable», a déclaré le Pr SOUMAHO, en présence de nos confrères de “Gabon 1ère”
Tous ces vols à répétition, dont le plus récent date du mardi 10 mai 2022, pénalisent gravement l’UOB. «Le butin emporté par ces malfrats, qui agissent généralement de nuit, se chiffre aujourd’hui à 17 grilles d’antivols, 134 splits et climatiseurs, 50 chaises et tables – bancs, 4 portes emportées et 4 serrures endommagées, 14 réservoirs d’eau et 5 biteners installés pour la Covid – 19 », a poursuivi le recteur.
Il ne fait aucun doute, pour le Pr Noël Mesmin SOUMAHO, que cette situation «est le résultat du vide sécuritaire résultant, à la fois, de l’extrême porosité de la barrière, censée protéger le campus sur un linéaire d’environ 2.500 mètres, de la défaillance du système d’éclairage et de l’absence d’un véritable service de gardiennage en interne».
C’est fort de ce constat que les autorités rectorales sollicitent le renforcement du dispositif sécuritaire autour de la 1ère université du pays, tout en exhortant les populations des environs à dénoncer les auteurs de ces vols !!!!