Insatisfait de l’avancement des travaux de réhabilitation des voiries, ABO donne un coup d’accélérateur

Le 10 mai 2022, Ali BONGO ONDIMBA (ABO) a effectué une descente sur le terrain. Le Chef de l’État a sillonné plusieurs artères de la capitale afin de toucher la réalité du doigt. Prônant l’efficacité dans la conduite de la chose publique, le Chef de l’État s’est donc rendu sur les chantiers routiers, aujourd’hui réhabilités après son dernier passage.

Le moins que l’on puisse dire, est que le président de la République est loin d’en être satisfait. Aussi a-t-il requis un suivi minutieux des projets en cours. Sur quoi, le Président de la République a instruit le gouvernement d’accélérer la cadence et de procéder aux réhabilitations nécessaires sur d’autres tronçons.

La visite d’Ali BONGO ONDIMBA sur les chantiers routiers en cours, se veut un signal fort qui confirme qu’il demeure engagé à se rendre aussi souvent que possible sur le terrain afin de vérifier l’évolution des travaux commandés. «Certaines portions ont été améliorées. D’autres laissent encore à désirer (…) J’ai demandé au Gouvernement d’accélérer la cadence», en a t-il témoigné.

Si Ali BONGO ONDIMBA reconnaît les efforts effectués par le gouvernement pour traduire en actes concrets ses instructions, il est toutefois mécontent de la lenteur accusé dans l’exécution. De fait, ce n’est pas la première fois que le président de la République va lui-même sur le terrain pour évaluer le travail réalisé.

Déjà, en novembre 2020, il avait fait une descente inopinée pour mesurer de visu l’état d’avancement des travaux alors engagés. Le passage du Chef de l’État dans certains quartiers du 1er, 5e et 6e arrondissement de Libreville, et un dans la commune d’Owendo, précisément aux quartiers dits Derrière-la-pédiatrie et à Ça-m’étonne, avait conduit au remaniement de son cabinet.

Ce fut à la limite une remontée de bretelles au gouvernement de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, qui semblait alors peiner à trouver la réponse à la question de l’amélioration des conditions de vie des populations, dont l’accès à leurs domiciles ou à leurs lieux de travail. Faut-il que deux ans plus tard, le Chef de l’État procède à un nouveau remaniement de son cabinet pour que les travaux connaissent enfin l’accélération tant attendue ?

Une chose est sûre, cette énième descente d’Ali BONGO sur le terrain démontre que la machine est quelque peu grippée. Et certains collaborateurs du président ne suivent pas la cadence imprimée par le chef. Mais gageons que cette nouvelle visite inopinée va réveiller ceux et celles qui s’étaient un peu assoupis.

MEZ