Faits Divers
Des ossements découverts dans une décharge au Cap-Esterias
C‘est le choc au Cap-Esterias, quartier du 1er arrondissement de la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Vendredi 06 mai 2022, les agents de la société Clean Africa, chargée de la collecte d’ordures, ont découvert un corps sans vie dans une décharge. En fait de corps, il s’agit plutôt d’ossements humains qui ont été entassés dans un coffret. Un crâne de petite taille, une colonne vertébrale d’un enfant en bas âge (peut-être un nouveau né), un os de tibia d’un adulte. Les plus petits ossements étaient minutieusement classés dans deux pots: le premier portait l’inscription »enfant », et sur le second était ecrit »femme ».
La lettre également retrouvée dans la caisse n’a pu être déchiffrée du fait de l’écriture devenue illisible à cause de l’humidité. S’agirait-il d’un crime passionnel ? La question taraude les esprits dans l’opinion. Les premiers indices laissent penser qu’il pourrait s’agir d’un enfant en bas âge et d’une femme. Selon le quotidien “L’Union”, la découverte macabre, qui met tout le quartier en émois, a été faite à 18 heures, au moment de la collecte hebdomadaire d’ordures ménagères des agents de Clean Africa.
La caisse d’ossements humains était posée devant la benne à ordures située au carrefour de l’École nationale des eaux et forêts (ENEF). Chose pour le moins bizarre aux yeux des éboueurs qui vont donc décider de l’ouvrir. En voyant la caisse, les ramasseurs d’ordures ménagères s’attendaient à y trouver quelque chose, de l’argent ou tout autre trésor ou babiole. Ils tomberont d’effroi en y découvrant, en lieu et place, des ossements humains. Face à cette découverte macabre, les éboueurs de Clean Africa ont saisi la brigade de gendarmerie locale. La complexité de l’affaire laisse entrevoir des difficultés pour démêler l’écheveau.
Recours à la police scientifique oblige. S’agit-il d’un crime ? Qui serait l’auteur de ce crime? Peut-on retracer les identités ? Comment cette caisse d’ossements a-t-elle atterri là ? Sûr que la police locale, qui est depuis lors sur le dossier, fera toute la lumière dans cette affaire. À condition qu’ils le fassent au plus vite, pour notamment rassurer les habitants du Cap-Esterias en particulier, et de toute la commune d’Akanda. De fait, la psychose qui avait déjà gagné l’opinion depuis la multiplicité de présumés cas d’enlèvements d’enfants, a eue un coup d’accélérateur depuis lors.
MEZ