Gabon /Violences basées sur le genre: Setrag s’engage aux côtés de l’Odefpa

Le mercredi 4 mai 2022, la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) a conclu un partenariat avec l’Observatoire pour la défense des droits de la femme et de la parité (ODEFPA). Il s’agit, pour la filiale d’Eramet, d’apporter un soutien technique à l’ONG afin de lui permettre de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre (VBG) en milieu professionnel et au sein des communautés.

C’est la salle polyvalente de la Setrag, qui a servi de cadre à la signature de cette convention de partenariat. À cet effet, le Directeur général de l’entreprise, Christian MAGNI a évoqué l’intérêt de s’engager dans ce combat qui concerne tout le monde.

«L’objectif de ce partenariat étant le déploiement des actions au sein de la Setrag et, au niveau des communautés en renforçant leurs capacités et connaissances sur la question des violences basées sur le genre. Ceci au travers des actions de mobilisation communautaires axées sur la prévention, la sensibilisation, la transmission des informations sur la typologie, les facteurs, la communication des mécanismes de plainte pour les victimes ».

Organisme spécialisé dans les droits de la femme pour des questions de genre, l’Odefpa, par la voix de sa présidente, s’est réjoui du soutien de Setrag dans cette lutte. « Lorsque Setrag décide de prendre en main ce dossier, c’est pour que les hommes et femmes qui y travaillent, visiteurs et voyageurs, prennent connaissance de la question des VBG et agissent en conséquence », a soutenu Honorine NZET BITEGHE. La magistrate de carrière a rappelé qu’il s’agit de défendre les droits humains par – dessus tout. «L’objectif est d’avoir une société paisible. Et nous ne pouvons que louer l’engagement de la filiale d’Eramet», a – t – elle conclu.

Problème mondial de société, la violence fondée sur le genre est basée sur un déséquilibre des pouvoirs et exercée dans l’intention d’humilier et de faire naître chez une personne ou un groupe de personnes un sentiment d’infériorité et/ou de subordination. Cette forme de violence est profondément enracinée dans les structures, normes et valeurs sociales et culturelles qui régissent la société, et est souvent entretenue par une culture de déni et de silence. Elle peut se produire dans les sphères privée ou publique et touche les femmes de manière disproportionnée.