Faits Divers

Port-Gentil : arrestation d’un “tonton” qui violait sa nièce depuis l’âge de 6 ans

Publié

sur

Juste MEYE, un stewart au chômage âgé de 51 ans et sans enfants qui aurait abusé de sa nièce orpheline, A.M.O. tout juste âgée de 14 ans. La gamine, fille du défunt frère du présumé violeur, aurait été abusée sexuellement depuis l’âge de 6 ans. La perversité de sieur Juste MEYE a été mise à nue par les assistantes sociales du lycée Joseph AMBOUROUET AVARO qui ont notamment remarqué la chute vertigineuse du rendement scolaire de A.M.O inscrite en classe de 3eme.

Selon nos confrères de “Gabon review”, tout serait parti des résultats scolaires de la victime. Brillante élève, A.M.O s’est retrouvée avec une moyenne trimestrielle de 4. Incompréhensible pour le corps pédagogique de l’établissement qui a voulu connaître les causes de cette baisse de performance. Les entretiens menés par les aides sociales et les encadreurs pédagogiques avec A.M.O auraient aidé la jeune fille à se livrer. Pour révéler le calvaire qu’elle vivait chez son oncle depuis l’âge de six (6) ans. Relatant son traumatisme, A.M.O aurait en effet révélé que son oncle la déshabillait chaque fois qu’ils étaient seuls à la maison.

S’il s’est contenté de la dénuder dans un premier temps, c’est à l’âge de dix (10) ans que l’oncle a commencé à abuser sexuellement de sa nièce. L’entourage, pourtant alerté par la jeune enfant, choisira de demeurer sourd et aveugle face à la situation. L’agressivité développée par A.M.O, comme ultime recours pour se défendre, n’y changera rien non plus. Juste MEYE aurait notamment usé de violence physique, injures et humiliations pour contraindre sa nièce à satisfaire sa libido. Le récit a tellement choqué les aides sociales et les encadreurs, qui ont de suite alertés la DGR le lundi 25 avril 2022 via une saisine de la juridiction locale pour une infraction de viol sur mineure.

L’oncle violeur a été interpellé au quartier Bac Aviation, situé dans le premier arrondissement de Port-Gentil. Confondu, Juste MEYE a reconnu les faits: «Oui je reconnais les faits. Dans la vie il y a des choses que seul Dieu peut expliquer. Il y a des choses que nous faisons dont on n’a pas la réponse, c’est difficile ! On pense être conscient mais c’est compliqué. Vous ne pouvez pas comprendre» (…) «Même si je vais mourir après, mais je suis complètement libéré. C’est à dire que ma conscience est libre. Par rapport à ce qu’on a fait et qu’on a caché, quand on se libère on se sent bien». Pas sûr que faire des aveux tardifs en prétextant le diable suffisent à lui épargner la peine encourue.

MEZ

Quitter la version mobile