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Capellogate : la CAF prendrait-elle fait et cause pour Pierre Alain MOUNGUENGUI ?

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La Confédération africaine de football (CAF) semble prendre fait et cause pour Pierre Alain MOUNGUENGUI. En témoigne la lettre adressée le vendredi 29 avril 2022 par l’instance dirigeante du Football africain au ministre gabonais des Sports Franck NGUEMA. Lettre dans laquelle l’autorité garante de l’activité sportive nationale est quelque peu sommée de justifier l’incarcération du président controversé de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot).

Un véritable déni des réels motifs ayant conduit à la mise sous mandat de dépôt de Pierre Alain MOUNGUENGUI. Pour rappel, le président controversé de la Fégafoot a été incarcéré pour complicité passive dans les abus sexuels subis par les joueurs mineurs dans le scandale du Capellogate. L’affaire a un retentissement international depuis sa révélation fin 2021 par le journal français d’investigation Romain MOLINA.

Parmi les noms cités, figure en bonne place celui de Pierre Alain MOUNGUENGUI que l’on dit avoir été maintes fois interpellé pour mettre un terme à ce scandale, mais qui aurait plutôt choisi d’ignorer les faits. Il est par conséquent accusé d’avoir couvert les agissements de l’intendant des Panthères et président de la ligue de football de l’Estuaire, Serges Ahmed MOMBO. Depuis lors à la Fédération internationale de football association (FIFA), l’on attend de connaître le fin mot de l’histoire.

Curieux que la CAF fasse dans le déni en occultant les faits. Les victimes du Capellogate compteraient-elles pour du beurre ? Certainement qu’aux yeux de l’instance dirigeante du Football africain, abuser sexuellement de joueurs mineurs ne mériterait pas que l’on s’en émeuve outre mesure. La seule préoccupation de la CAF serait semble-t-il de sauver la tête de l’un de ses membres fut-il coupable de complicité passive.

MEZ

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