Economie
Gabon /Grande débandade chez Alain Ba Oumar: 8 syndicats & 8 entreprises quittent la CPG
Saignée du côté de la Confédération patronale gabonaise (CPG), qui vient d’enregistrer le départ de 8 de ses ténors. L’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec), le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiments et des travaux publics (SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres et General business machines (GBM) ont quitté le navire piloté par Alain OUMAR
Le départ des huit (8) désormais ex-membres de la CPG est acté par un communiqué officiel dans lequel ils disent clairement ne plus vouloir «être associés aux activités et communications de la CPG, ni être engagés par les actes de celles-ci. De même, ne pouvant se prévaloir de leur adhésion, la CPG ne saurait désormais s’exprimer en leur nom et pour leur compte».
La CPG comptait jusqu’au départ des huit (8) membres,
350 membres répartis en 30 syndicats. Les entreprises membres de la confédération contribuent au Produit intérieur brut à plus de 80% et emploient plus de 90% de la main d’œuvre formelle du secteur privé. Si ledit communiqué ne décline pas les raisons précises de cette démission collective, des sources avancent toutefois que cette situation serait consécutive aux lacunes managériales d’Alain BA OUMAR, l’actuel président de la CPG.
Dans des propos rapportés par “Gabon review”, certains démissionnaires accusent: «Il a complément dévié de la ligne directrice du fonctionnement de la CPG que lui avait confié les adhérents. Nous lui avons demandé de démissionner il a refusé» . (…) «depuis son élection, il y a eu trop de problèmes avec les adhérents et les employés de la CPG».
Force est de relever le climat délétère qui prévaut à la CPG depuis quelques temps. De mars à décembre 2021, quatre (4) organisations membres s’en étaient déjà démarquées, quand d’autres ont carrément claqué la porte. Tel que rapporté par Gabon review, les démissionnaires déclinent clairement le projet nourri derrière leur départ de la CPG. «Il -Alain BA OUMAR- n’a pas défendu les entreprises. Nous sommes partis pour créer un regroupement de syndicats pouvant mieux défendre nos intérêts».
MEZ