Société/Environnement
Gabon /Adoption d’enfants: la mise en garde de Guy Patrick OBIANG aux agents des centres d’accueil
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick OBIANG NDONG, peste contre les responsables des centres d’accueil qui œuvrent pour la protection des enfants en difficulté au Gabon. Vendredi 22 avril 2022, au cours de l’audience qu’il a accordé à ces derniers, en présence du directeur général des Affaires sociales, Guy Patrick OBIANG NDONG a regretté le manque de dispositions juridiques qui encadrent leurs activités.
À la gouverne des responsables de structures d’accueil, le ministre des Affaires sociales a rappelé que la durée de résidence des enfants ne saurait dépasser trois mois conformément à la réglementation en vigueur. Sur quoi, le membre du gouvernement a mis en garde les agents des Centres d’accueil sur la divulgation des informations relatives à l’adoption ou au placement d’un enfant dans une famille gabonaise. À cet effet, Guy Patrick OBIANG NDONG a annoncé la mise en place une commission ad hoc chargée de statuer sur l’éligibilité des enfants dans ces centres et sur la procédure d’adoption. Aussi, les responsables des maisons d’accueil sont-ils désormais sommés de rendre disponible, un fichier complet de l’ensemble de leurs pensionnaires.
Rappelant « l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de ces structures en matière de réglementation afin que les aspects de droit des enfants soient strictement respectés comme le souhaitent les plus hautes autorités du pays non sans condamner l’anarchie observée dans la gestion de certains centres », le ministre a fustigé la lourdeur et autres difficultés et pesanteurs administratives qui grippent a procédure d’adoption dans ces structures; toute situation à l’origine de l’accumulation de dossiers de demande d’adoption. Ce qui prive nombre d’enfants d’amour et d’affection familiaux.
Dernier point abordé par le ministre des Affaires sociales, la difficulté de prise en charge médicale des enfants dans les maisons d’accueil. Guy Patrick OBIANG NDONG entend corriger ce manquement par l’élaboration de conventions avec les structures sanitaires publiques, au premier chef duquel, le Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori (Chumefje), spécialisé dans la prise en charge des enfants. À celà, s’ajoute la collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) pour l’immatriculation des enfants recueillis.
MEZ