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Libreville: pris de jalousie, il perce les yeux et tranche l’oreille gauche de sa petite amie

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Le vendredi 22 avril 2022, les populations du quartier Alibandeng, dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, la capitale du pays, ont été témoins d’une scène pour le moins insoutenable et d’une extrême cruauté. Chantal, une commerçante et mère de deux enfants, qui pleure des larmes de sang et privée de son oreille gauche. L’acte odieux a été commis par le dénommé Eric, de nationalité camerounaise, par ailleurs son concubin, qui la soupçonnait d’infidélité.

Selon certaines sources, une violente dispute aurait éclatée, ce jour-là, entre Chantal et son compagnon. Ce dernier, particulièrement jaloux, lui reprochant de parler à d’autres hommes. Le ton serait monté et dans un excès de colère, le violent conjoint se serait saisit d’un couteau et, à tour de rôle, l’enfonça dans les deux yeux de Dame Chantal afin que celle – ci «ne regarde plus ailleurs». Non content de son ignoble besogne, il lui sectionna ensuite l’oreille gauche. La malheureuse n’eut la vie sauve que grâce à l’intervention courageuse d’une gendarmerie, par ailleurs voisine du couple.

Conscient de la gravité de l’acte qu’il venait de poser, Eric entreprit de s’enfuir. Mal lui en a pris, les autorités judiciaires ont été alertées et se sont immédiatement lancées à sa poursuite. Il aurait été appréhendé le même jour, en fin d’après-midi, à Bitam, dans le Woleu-Ntem, frontalier u Cameroun, alors qu’il tentait de rallier son pays natal. Cet individu sera déféré au parquet dans les tous prochains jours.

Après la bastonnade infligée par un taximan béninois à une jeune fille, présentée comme déficiente mentale, voilà un nouveau crime qui intervient au moment où notre pays s’engage résolument dans la lutte contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité des sexes. Quant à Dame Chantal, selon le journal Gabon Mail Infos, elle se trouve, actuellement, en soins intensifs dans une structure médicale de la place. La pauvre ne pourra plus jamais voir ni la lumière du jour, ni ses enfants, sans oublier le fait qu’il lui faudra rebâtir toute une vie en fonction de cet handicap. Gageons que les juridictions compétentes fassent, très rapidement, comparaître Sieur Eric pour cette méchanceté et le punissent de la sanction qui lui sied.

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