Economie
Transgabonaise: les délais de livraison pourraient être prolongés
Les travaux sur la nationale 1 pourraient ne pas être livrés au mois de juillet prochain comme annoncé par le ministre des Travaux publics, Léon Armel BOUNDA BALONZI, le 11 mars 2022, lors d’une visite sur site. Toute situation consécutive à la lenteur d’exécution par la société adjudicataire. Laquelle, pour se justifier, brandit comme argument, les fortes intempéries qui s’abattent sur le pays ces derniers temps. Un argumentaire battu par l’opinion qui, elle, pointe la mésestimation de l’ampleur des travaux à exécuter par la société adjudicataire et les autorités compétentes du ministère des Travaux publics.
Pour rappel, la Transgabonaise est un vaste chantier routier de près de 760 km dont l’objectif est de relier le Gabon d’Est en Ouest et du Nord au Sud en faisant notamment la jonction Franceville (sud-est) au Port d’Owendo (nord-ouest) près de la capitale, Libreville, formant ainsi une diagonale. Une fois bouclé, cet ambitieux projet doterait alors du Gabon de la plus grande infrastructure terrestre jamais construite en Afrique. Avec à la clé, d’importantes retombées économiques et sociales. Et faut-il, du reste, rappeler que le président Ali BONGO ONDIMBA met un point d’honneur sur cette Tansgabonaise que le numéro un gabonais a promis livrer aux Gabonais entre la mi et la fin 2022.
L’on se souvient pourtant qu’au cours d’une visite de terrain le 11 mars, Léon Armel BOUNDA BALONZI, accompagné pour la circonstance des responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG), affirmait que «la délégation a pu se rendre compte de l’avancée d’une section routière allant de Meyang au PK55 et Kougouleu – Gare d’Andem». Jurant la main sur le cœur que «ces avancées (…) rassurent sur la livraison en juillet prochain de la première phase de ce chantier longue de 81 km».
Pourtant, plus d’un mois plus tard, rien n’y fait. Au grand dam des usagers qui sont encore astreints au chemin de sur ce tronçon routier. À la traînent, les ouvrages seraient réalisés à pas de tortue comme qui dirait, tant les avancées semblent difficiles à percevoir pour les riverains. Au sortir de Ntoum, rallier la commune voisine de Kango se fait encore au prix de slalom et autres gymcanas. Vivement que le ministre des TP et la société adjudicataire apportent les correctifs nécessaires à l’accélération desdits travaux.
MEZ