Faits Divers
Mimongo: en prison pour avoir agressé son beau – frère avec une hache
Le mercredi 6 avril 2022, Augustin PINGOU, un compatriote d’une trentaine d’années, a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Mouila, chef – lieu de la province de la Ngounié. Il lui est reproché des coups et blessures volontaires sur la personne de son beau – frère, Jean – Christian MBOMBE, au moyen d’une hache.
D’après le quotidien “L’Union”, les faits se sont déroulés le vendredi 25 mars 2022, aux environs de 17h, au village Moukandi, à une cinquantaine de kilomètres de Mimongo, dans le département de l’Ogoulou. Ce jour – là, Augustin PINGOU rentrait des travaux champêtres ; il semble qu’il avait fait un détour vers un débit de boissons puisque des témoignages recueillis soutiennent qu’il était complètement ivre à son arrivée chez lui. Constatant que sa compagne, Vanessa MOUSSAVOU, n’avait pas encore retiré le linge, qui avait été mis à sécher durant toute la journée, le cultivateur entra dans une grande colère, se jeta sur sa dulcinée et se mit à la rouer de coups.
Alerté par les cris de sa petite sœur, Jean – Christian MBOMBE s’interposa entre les deux, tout en essayant de calmer son beau – frère. Une intervention qui ne fut pas du goût du concubin violent, qui va se saisir d’une hache et en asséner plusieurs coups à l’infortuné, notamment à la nuque et au dos. Jean – Christian MBOMBE s’écroula sur le plancher. Pensant l’avoir tué, Augustin PINGOU prit ses jambes à son coup et trouva refuge en forêt. Mais c’était compter sans la détermination des agents de la brigade de gendarmerie de Mimongo qui le traquèrent, sans relâche, et finirent par lui mettre la main dessus.
Lors de son interrogatoire, Augustin PINGOU confessa qu’il aurait agi sous l’effet de l’alcool qu’il a consommé. Après comparution devant le juge d’instruction, il a été écroué à la prison centrale de Mouila. Selon les dispositions de l’article 230 du code pénal gabonais, il risque une peine de cinq (5) ans de prison, ainsi qu’une amende d’un million de francs CFA (1.000.000 FCFA), si sa culpabilité est clairement établie.