Éducation
Le lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT sensibilisé à la lutte contre les violences en milieu scolaire
Lancée le 12 avril 2022 au complexe d’Alibandeng, établissement scolaire du 1er degré, la campagne nationale de sensibilisation et de lutte contre les violences en milieu scolaire s’est poursuivie en ce 13 avril, avec, pour cadre, le lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT, plus connu sous le nom de lycée d’Etat de l’Estuaire. Élèves, enseignants et corps administratifs y ont pris part, pour s’approprier les conseils et recommandations des membres du gouvernement, venus solliciter leurs contribution dans ce combat qui concerne tout le monde.
Cette rencontre a permis aux ministres de l’Education Nationale, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, et de la Justice, Erlyne Antonella NDEMBET, d’édifier les différents responsables d’établissement sur la conduite à tenir face à toutes formes de violence perpétrées par des élèves vis-à-vis de leurs camarades de classe ou des membres du corps enseignant ou administratif et vice-versa.
Rendant hommage à sa collègue de la Justice, pour le travail abattu depuis 2021, la patronne de l’Education nationale a souligné que «le phénomène de la violence en milieu scolaire est très déplorable (…) il n’est pas normal que lorsque les parents nous confient leurs enfants, ils deviennent des victimes. Il est anormal qu’un enseignant, qui est un modèle pour la société, devienne un bourreau. Donc, ce travail de sensibilisation touche, à la fois, les élèves, les enseignants, les encadreurs pédagogiques et toute la communauté éducative, y compris les parents, car l’éducation de base se fait, d’abord, dans les familles».
La rencontre a été ponctuée par un poème récité par des élèves de l’établissement secondaire. Et reprenant, à son compte, le message qui y est lancé, la Antonella NDEMBET a appelé toute la communauté éducative, et, par-delà, le pays tout entier, à se battre, corps et âme, contre ce fléau. « Il faut absolument que tout le monde s’approprie ce message (…) lorsqu’un événement ne nous est pas encore arrivé, on a l’impression qu’il est très loin, que ça n’arrive qu’aux autres. Mais des enfants, nous en avons tous. Et tous sont de potentielles victimes». La rencontre s’est achevée par un engagement solennel pris par les membres du gouvernement et le corps éducatif.
À travers cette campagne, les pouvoirs publics veulent attirer l’attention des apprenants sur la nécessité de prohiber toute forme de violence, notamment à l’égard des jeunes filles, mais aussi et surtout d’appeler à la responsabilité et l’implication des enseignants et éducateurs dans cette lutte pour un meilleur vivre – ensemble en milieu scolaire.