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Gabon: NGOYO MOUSSAVOU menace de suspension les médias privés illégaux

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Dans un communiqué publié ce 6 avril 2022, le président de la Haute autorité de la Communication (HAC), Germain NGOYO MOUSSAVOU, a exhorté les entreprises de presse privée à s’acquitter de leur redevance annuelle et se conformer aux lois et règlements en vigueur en République gabonaise. Cela, sous peine de voir leurs activités suspendues. Pour le nouveau patron de la HAC il s’agit principalement de remettre de l’ordre dans ce secteur d’activité où nombre d’acteurs exercent sans autorisation.

Conformément dispositions des articles 78, 83 et 108 du Code de la communication, les entreprises privés y exercant ont été rappelés à l’ordre. Suivant la communication qui a été faite, celles-ci sont invitées à se mettre à jour de leurs formalités juridiques dans un délai d’un mois. De manière à pouvoir exercer en toute légitimité sur le territoire. Et ainsi contribuer de manière concrète à l’économie nationale en s’acquittant de leurs redevances pour les années 2021 et 2022.

Si cette interpellation relève d’une envie de formaliser l’industrie de la communication au Gabon, Germain NGOYO MOUSSAVOU a toutefois dresser un avertissement. En effet, pour les organes de presse privée qui ne se confirmeront pas à cette exigence dans un délai de «30 jours» comme indiqué, à compter du 06 avril 2022, «la Haute autorité de la communication se réserve le droit de suspendre leurs activités».

La course contre la montre est donc lancée pour ces entreprises qui exercent encore dans l’informel. Cette démarche démontre la volonté des autorités à remettre de l’ordre au sein de l’administration. Et améliorer ainsi les revenus de l’État.

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