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Cambriolage, le phénomène se repand comme une mode à Mouila

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Le marché municipal de la commune de Mouila, ainsi que plusieurs résidences privées ont reçu récemment la visite de cambrioleurs qui sévissent actuellement dans la capitale provinciale de la Ngounié. Il ne se passe plus un jour sans que des riverains n’aient à déplorer la disparition d’objets auxquels ils tenaient. La situation est telle que les populations ne savent plus à quel saint se vouer.

C’est le journal la « Cigale enchantée » qui, dans sa parution numéro 064, relate la visite de bandits qu’a reçu le marché de Mouila. Le forfait a été découvert au petit matin. « Ce n’est pas la 1ère fois qu’ils nous cambriolent. Mais, ces derniers temps, c’est devenu récurrent. Ils nous volent notre nourriture. On ne sait pas si c’est pour revendre ou simplement pour manger. Nous payons les taxes et nous nous demandons pourquoi la mairie n’engage pas assez de vigiles pour mieux assurer la sécurité du marché », s’est lamentée une commerçante auprès de nos confrères.

Comme si cela ne suffisait pas, les brigands s’en prennent aussi aux domiciles des particuliers. Ainsi, de jour comme de nuit, toute personne peut se retrouver avec des malfrats dans sa maison, venus visiter les lieux. Une victime témoigne : « nous étions tous endormis au moment où ils se sont introduits par effraction. Ils sont passés par le plafond. Une fois dans la maison, ils ont d’abord mangé toute la nourriture qui se trouvait sur la gazinière. Ils ont pris la boisson qui se trouvait dans le congélateur et sont repartis, après qu’ils ont fouillé la maison, en croyant certainement trouver des sous ».


Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef – lieu de la Ngounié a perdu sa légendaire quiétude. Des cas de vol, de braquage et même de viol sont régulièrement énoncés. Le phénomène prend de l’ampleur à Mouila et ça fait, déjà, un petit moment que ça dure : l’on se souvient des cambriolages du tribunal, de la Station – service de Petro Gabon et du couple d’opérateurs économiques, domicilié au quartier Bavanga, qui s’est vu subtiliser la somme de 13.200.000 francs CFA. D’aucuns pensent que c’est le chômage endémique, entraînant une certaine précarité, qui serait à l’origine de la situation. C’est une piste à explorer, pour résoudre le problème, d’autant plus que l’on constate que, parmi les objets emportés, il y a des denrées alimentaires !!!!

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