Justice
Renaud ALLOGHO AKOUE devant la Cour criminelle spéciale
En clôture de la session criminelle spécialisee, Renaud ALLOGHO AKOUE devrait être à la barre ce mardi. L’ancien directeur général de la CNAMGS doit répondre des faits présumés de détournement de fonds publics, concussion, usage de faux et blanchiment de capitaux. Une audience qui pourrait ne pas se tenir, en raison du boycott actuellement observé par l’ordre gabonais des avocats.
Poursuivi pour des faits présumés de détournement de fonds publics, concussion, usage de faux et blanchiment de capitaux, Renaud ALLOGHO AKOUE est attendu ce mardi matin à la barre de la Cour criminelle spéciale du tribunal de première instance de Libreville. L’ex-directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), pourrait cependant ne pas comparaître ce matin. Ceci, du fait du boycott actuellement observé par l’ordre gabonais des avocats.
initialement prévue pour clôturer la session criminelle spécialisee, l’affaire Renaud ALLOGHO AKOUE, incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis le 27 novembre 2019, pourrait, en effet, être renvoyée sine dire. À l’instar des dossiers de Ike Oswald Ngouoni Aila Oyouomi, ex-porte-parole de la présidence de la République et conseiller en communication du chef de l’État, et Christian Patrichi Tanasa Mbadinga, ancien administrateur-directeur général de la compagnie nationale des hydrocarbures. Voilà plusieurs semaines, que l’Ordre des avocats, qui a décidé de boycotter la session criminelle spécialisee, campe sur sa position. Au grand dam des nombreuses affaires pendante au parquet de Libreville.
Une politique de la chaise vide qui s’est traduite par le renvoi sine die des deux dernières affaires de la session criminelle ordinaire et autant pour la présente session criminelle spécialisée. Une guerre des nerfs à l’origine de ce que Ike Oswald Ngouoni Aila Oyouomi, l’ex-porte-parole de la présidence de la République et conseiller en communication du chef de l’État, et Christian Patrichi Tanasa Mbadinga, ancien administrateur-directeur général de la compagnie nationale des hydrocarbures n’ont pu être fixés sur leur sort.