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Radiation de Jean Rémy YAMA: “un abus de pouvoir” selon MAGANGA MOUSSAVOU

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Dans la foulée de son incarcération à la prison centrale de Libreville dans le cadre de l’affaire SCI Serpentin, Jean Rémy YAMA a été radié des effectifs de la Fonction publique. Du côté du ministère, l’on assure que les deux affaires ne sont pas liées, la radiation de l’enseignant d’université étant justifiée par le fait qu’il n’a plus enseigné depuis six (6) ans et est de ce fait considéré comme un fonctionnaire fantôme. Pour autant, et en considérant le timing de cette radiation, Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU estime que cette radiation est de l' »abus de pouvoir » ni plus ni moins.

Le président du PSD et candidat déclaré à la présidentielle de 2023 a exprimé son mécontentement dans un post sur les réseaux sociaux :«Ceux qui sont appelés à gérer l’État pensent que l’administration n’a pas ses règles et que le bon sens suffit à sa conduite. Il faut qu’instamment les ministères de la Fonction publique et du Budget se reprennent et attendent le jugement et une éventuelle condamnation allant à plus de 6 mois afin que l’absence au poste soit constatée, pour qu’intervienne au bout de cette période, mais pas avant, toute radiation de la fonction publique si l’inculpé ne bénéficie d’aucun recours ou d’aucune remise de peine dans ce laps de temps». Et de conclure: « Cette période est exclusive de celle liée à la détention préventive sous tendue par la présomption d’innocence« .

Peu avant Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU, c’est le Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) dont Jean Rémy YAMA est président, qui montait au créneau le vendredi 25 mars 2022 via un direct sur Facebook, depuis le portail de l’Université Omar BONGO (UOB) où ils tiennent un piquet de grève. Pour s’indigner contre la radiation immédiate et sans indemnités de Jean Rémy YAMA qu’il qualifie de «Violation flagrante des articles 10 du décret n°866 sur le statut particulier des personnels enseignants de l’enseignement supérieur qui exige la tenue préalable d’un conseil d’université ». Et une violation des dispositions de l’article « 134 de la loi n°8/91 portant statut général des fonctionnaires qui recommande la tenue d’un conseil de discipline ».

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