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Lambaréné: bouillon de carpes empoisonné à la mort aux rats tue 2 frères

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Un terrible drame est survenu le jeudi 15 mars 2022 au quartier Petit-Paris III, dans le 2ème arrondissement de la commune de Lambaréné. En effet, deux frères, Yanis MENDOME MENGOUA et Farel EFANG NGUIMBI, ont trouvé la mort après avoir mangé un bouillon de carpe qu’ils avaient préparé. D’après le quotidien “L’Union”, qui relate l’affaire, les adolescents ont confondu un ingrédient du mets avec un produit toxique destiné à neutraliser les rongeurs qui infestent très souvent, les plantations.

D’après une source proche du dossier, ce jour-là, Yanis MENDOME MENGOUA, élève en classe de 4è au complexe scolaire privé bilingue « Oguemwet », situé non loin de leur domicile ; et Farel EFANG NGUIMBI, inscrit en 5è dans le même établissement, après les cours, rentrent chez eux, affamés. Ne trouvant ni leur mère, ni leur beau-père et rien sur la table, ils décident de se faire à manger, optant pour un bouillon de carpe.

Malheureusement, l’expérience leur faisant défaut, au lieu de certaines épices, destinées à relever le goût du plat, ils vont, par mégarde, utiliser de la «mort aux rats» que leurs parents, agriculteurs, stockaient dans la cuisine. Une fois prêt, les deux enfants s’installèrent et se servirent copieusement de ce repas «empoisonné».Arrivé entre-temps, leur frère cadet, Jean-Robert, élève en classe de 6è au lycée Aubin Georges MODJECKOU, goûtera à peine ce plat, se contentant d’un morceau de poisson et d’un doigt de banane.

C’est en soirée que les effets néfastes de ce bouillon fatidique se feront ressentir. D’abord, par Yanis MENDOME MENGOUA, vers 20h qui, après un léger malaise, passera de vie à trépas. Ensuite, deux heures plus tard, ce sera au tour de Farel EFANG NGUIMBI de succomber. Quant à Jean-Robert, conduit immédiatement aux urgences, après avoir perdu connaissance, les médecins sont parvenus à lui sauver la vie. Il a, d’ailleurs, déjà regagné le domicile familial.

Informé de la situation, le procureur de la République près le tribunal de 1ère instance de Lambaréné a donné mission aux officiers de police judiciaire (OPJ) d’enquêter sur cette tragédie. C’est ainsi que les deux responsables de la maison ont été interrogés, à tour de rôle. Les investigations mettront, probablement, l’accent sur la négligence dont la mère des adolescents et son compagnon ont fait preuve, en laissant un produit dangereux, non seulement, à la portée des plus jeunes, mais surtout dans un endroit aussi inapproprié, pour ça, qu’une cuisine.

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