Société/Environnement
Gabon /Affaire Africa N°1: HOUANGNI AMBOUROUE et le personnel en quête de solutions
Le 17 mars 2022, le ministre de la Communication, Pascal HOUANGNI AMBOUROUE, s’est entretenu avec le personnel d’Africa N°1, la radio panafricaine. L’objectif poursuivi était de passer, au peigne fin, toutes les difficultés auxquelles ces différents agents sont confrontés. Cette question est devenue une préoccupation du Gouvernement de la République, qui voudrait y trouver une solution dans les plus brefs délais.
C’est dans cet esprit que, peu de temps après sa prise de fonction, Pascal HOUANGNI AMBOUROUE, a tenu à organiser cette rencontre avec le syndicat du personnel de la radio panafricaine qui a saisi l’occasion pour faire un exposé, non exhaustif, de la situation globale de ses membres. Non sans énumérer les traitements qui leur sont affligés depuis le début de leur problème.
« Nous sommes des agents d’Africa N°1 parce que nous sommes encore tenus par des contrats, ce qui nous donne droit à un paiement mensuel de salaire. Mais nous ne comprenons pas pourquoi nous devons, à chaque fois, faire le pied de grue au trésor public, malgré les diligences faites par Madame le Premier Ministre », a déclaré Jean Félix NGAWIN NDONG, président du syndicat d’Africa N°1, au micro de nos confrères de “Gabon 1ère”.
Après les avoir religieusement écoutés, le nouveau ministre de la Communication a montré toute sa détermination à faire avancer ce dossier. «Avant même de nous recevoir, le Ministre a pris ce dossier à bras – le – corps, sur instructions de Madame le Premier Ministre. Donc, nous sortons de cette audience, très réjouis», a ajouté le syndicaliste, d’autant plus que Pascal HOUANGNI AMBOUROUE, selon les dires des agents de la radio panafricaine, a mis le Samu social à leurs dispositions, afin que ce service examine les agents, détecte toutes les maladies dont ils pourraient souffrir et organise leurs prises en charge.
Il est opportun de rappeler qu’en arrêt depuis plus de cinq (5) ans, Africa N°1, en redressement judiciaire depuis onze (11) ans, était détenue, à 52%, par l’Etat libyen ; à 35%, par l’Etat gabonais et à 13% par des privés. Les arriérés de salaires et autres redevances se chiffrent, aujourd’hui, à plusieurs millions de francs CFA. Vivement que le personnel de l’une des structures ayant fait la fierté du Gabon à l’extérieur, retrouve le sourire.