Politique

Gabon: RNO prétendument sur le départ du PDG, redit son soutien à ABO

Publié

sur

C‘est à la faveur d’une déclaration lue à son domicile le 5 mars 2022 par les cadres de l’ex-parti Démocratie nouvelle (DN), René NDEMEZO’O OBIANG (RNO) a réaffirmé son soutien et son entière disponibilité à Ali BONGO ONDIMBA. Lui, qui avait été annoncé sur le départ des rangs du PDG, où, soutenait-on, l’homme fort de Bitam se sentait à l’étroit depuis son retour, RNO vient de prendre à contre-pied ses contempteurs et autres détracteurs. 

Lue par Jonathan NDOUTOUME NGOME, cette déclaration tenait donc lieu de réaction aux rumeurs persistantes sur une supposée nouvelle démission de René NDEMEZO’O OBIANG du PDG. Le président du CESE et les siens ont non seulement démenti cette information. Mieux, ils ont tenu à réaffirmer leur soutien et leur attachement au chef de l’Etat Ali BONGO. Dixit Jonathan NDOUTOUME NGOME «la prétendue démission de NDEMEZO’O OBIANG,  il ne s’agit que des ragots, d’allégations mensongères et fallacieuses destinés à détériorer le lien désormais établi entre le chef de l’État et M. NDEMEZO’O OBIANG».

Rappelant que le processus de fusion-absorption DN-PDG est irréversible, il a poursuivi en expliquant que celle-ci, «connaîtra son épilogue dans les tous prochains jours avec la tenue d’un congrès extraordinaire de dissolution juridique de DN». Pour le leader du groupe DN, ces infox serait une manière subtile de leurs détracteurs de vouloir semer le doute et la confusion dans l’opinion nationale et internationale. Aussi, l’homme de Bifolossi et les ex-cadres de DN dénoncent et condamnent-ils ce qu’ils qualifient de manœuvres et manipulations de l’opinion.

Revenant enfin sur la lettre adressée au chef de l’état par René NDEMEZO’OBIANG, Jonathan NDOUTOUME NGOME ne la voit nullement comme une faute mais plutôt comme une démarche républicaine. car, a-t-il estimé, «tout citoyen a pleinement le droit de solliciter l’exercice de la fonction qui sied à ses ambitions, à sa carrure ou à ses états de service, sans que cela ne constitue une pression  quelconque à l’égard du chef de l’État». En somme, l’opinion vient d’assister au « vrai-faux » départ de René NDEMEZO’OBIANG.

Quitter la version mobile