Santé

Libreville: la fontaine du rond-point de Nzeng-Ayong propice au développement de l’anophèle

Publié

sur

Alors qu’en octobre 2019, sous l’impulsion du maire de Libreville de l’époque, Léandre NZUE, elle avait fait l’objet d’une cure de jouvence, voilà que la fontaine du rond-point de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, la capitale du pays, est redevenue, depuis peu, un véritable dépotoir, au point que son bassin, très peu entretenu, contient, à présent, de l’eau impropre dans laquelle l’anophèle, ce petit moustique porteur du paludisme, se reproduit. Un véritable problème de salubrité et de santé publique.

Cette œuvre architecturale était censée embellir le quartier de Nzeng-Ayong et détendre les promeneurs, qui voudraient y prendre place et/ou faire des photos. Hélas, au fil du temps, avec les dépôts de toute sorte d’ordures, et faute d’entretien, le lieu a perdu de son éclat et ne donne pas très envie de s’y attarder. Pire, d’après nos confrères du quotidien “L’Union”, la nuit venue, des hordes de moustiques s’en prendraient à tous ceux qui ont le malheur de se trouver à proximité de la fontaine.

C’est une bien triste situation et les torts sont partagés. Au-delà de la responsabilité des pouvoirs publics, via les autorités municipales, qui peinent à trouver des solutions idoines à la question de la collecte et du traitement des ordures, il y a l’incivisme des populations qui ne daignent pas respecter les règles de salubrité dans ce type de lieu public. Et ce niveau d’insalubrité fait courir de grands risques d’ordre sanitaire pour ceux qui le fréquentent, notamment les élèves des établissements primaires et secondaires des environs. Il est opportun de souligner que le paludisme demeure l’une des premières causes de décès, d’hospitalisation et d’absentéisme au travail et à l’école.

Quitter la version mobile