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Gabon: Jean Boniface ASSELE radie “définitivement”sa fille du CLR

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Le point de non-retour semble être atteint entre Jean Boniface ASSELE et sa fille contre Nicole Christiane ASSELE. Depuis quelques temps maintenant, le président du Centre de libéraux réformateurs (CLR) et cette dernière ne sont plus du tout en odeur de sainteté. Et le point de non-retour de cette saga familiale est évident avec l’éviction de Nicole Christiane ASSELE des rangs du CLR. Les coups volent décidément de plus en plus bas entre les deux camps. Sous le regard médusé de la famille ASSELE-DABANY et des militants du CLR.

L’on passe d’un rebondissement à un autre, dans cette serie politico-familiale digne des plus grandes productions télévisées américaines, à l’instar de Dynastie ou encore Santa Barbara. Ne pouvant plus encadrer sa fille Nicole Christiane ASSELE, Jean Boniface ASSELE, général à la retraite, a donc acté son vieux projet de l’écarter de la gestion du parti dont il demeure le fondateur. Réaction musclée de la mise en cause qui, à son tour, dénonce une violation flagrante des textes.

Contre-attaque du père ASSELE qui brandit l’article 36 des statuts, et décide de radier définitivement sa fille des effectifs du CLR. Lundi 28 février dernier, dans une déclaration solennelle, Jean Boniface ASSELE lâche que «l’intéressée, radiée définitivement des effectifs du Centre des libéraux réformateurs, n’a plus l’autorité, ni la qualité de s’exprimer et de présider des réunions au nom de celui-ci, ni d’utiliser les locaux du parti à des fins de tous ordres», stipule l’article 3 du communiqué signé de la main du général de police à la retraite. Jean Boniface Assélé reproche à la tête de file du mouvement associatif féminin « L’Appel des Mille et une » de «mettre à mal l’unité et l’intégrité du parti». Non sans fustiger la propension, selon lui, de Nicole Assélé «à contester les décisions du chef du parti».

Jean Boniface ASSELE clos son propos en égrenant le long chapelet de griefs à l’encontre de sa fille, «la rétention des documents administratifs ; la tenue des réunions interdites par le chef de parti ; l’encouragement passif et actif des actes d’insubordination et injurieux de ses collaborateurs à l’endroit du chef du parti». Pour autant, ce n’est pas la première fois que Nicole Christiane ASSELE est débarquée du CLR. Cette fois est-elle définitive? Ou va-t-on de nouveau assister à un retour en grâce de la “fille chérie de tonton associé” ? Affaire à suivre !

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