Politique

”Mes partisans sont là… Il suffit de claquer du doigt pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre”, la moutonisation selon PING

Publié

sur

Sur les antennes de la chaîne de télévision française France 24, ce 28 février 2022, Jean PING, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, a voulu se convaincre qu’il tient le pays. La bouche de PING, comme dirait une expression populaire, «ne porte définitivement pas de caleçon». L’homme fort des charbonnages, connu pour son style: sans filtre, a acté par ses propos, selon son propre logiciel, l’infantilisation de ceux qui ont cru en lui. Une sorte

Manifestement, Jean PING vit dans une bulle. En témoigne, son passage dans la nuit de lundi 28 février 2022 sur les antennes de la chaîne de télévision française France 24. Le leader de la Coalition pour une nouvelle République (CNR) n’a jusque-là pas compris que son discours ne passe plus dans l’opinion. Comme le démontre, du reste, les défections en cascade de nombre de ses lieutenants qui font une bonne partie est allé renforcer les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir.

Allons donc! Pour ressortir la bonne vieille chansonnette de la vacance du pouvoir : «..si la vacance du pouvoir n’est pas proclamée, Ali BONGO ONDIMBA sera dégagé du pouvoir d’une manière ou d’une autre. Et cela avant la présidentielle prévue en août 2023».

Jean PING serait-il à ce point naïf pour penser que les gabonais pourraient de nouveau le suivre dans un funeste comme en 2016? On voudrait bien voir ces fameux partisans que Jean Ping dit avoir très nombreux. Bien au contraire, l’on observe plutôt des départs en cascade des ténors de la CNR.

«…) mes partisans sont là. Je les vois tous les jours». Certainement au bord de la piscine de sa résidence « présidentielle » des charbonnages. «Et il suffit de claquer du doigt pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre». Allusion sans doute aux chiens de garde qui assurent la sécurité de la résidence et qui obéissent à leur maître au seul claquement de doigts.

«Ali BONGO ne peut plus s’occuper de sa santé personnelle comme vous le voyez tous. C’est un zombi ». Pourtant, c’est bien ce zombi qui dirige encore le Gabon.

Tout juste après son passage sur France 24, Jean PING enfonce le clou sur sa page Facebook : «Je proclame solennellement, l’urgence de mettre un terme à la déliquescence de l’Etat Gabonais, fort de la prise de conscience partagée par le peuple Gabonais et le principal partenaire du Gabon ». Et de poursuivre : «En raison de cette urgence, la vacance du pouvoir et la fin de l’usurpation ne peuvent attendre plus longtemps, sans hypothéquer davantage l’avenir du Gabon».

Question: si tant est que la vacance du pouvoir était effectivement déclarée, Jean Ping pense-t-il que c’est à lui que les reines du pays seront remises par les institutions qu’il dont il a toujours clamé l’illégitimité et l’illégalité? En clair, Jean PING digère mal le fait que le pouvoir ait minimisé sa sortie médiatique du 19 février 2022. Aussi, a-t-il voulu paraître le plus menaçant possible sur les antennes de France 24. Il y’a des comédiens tellement convaincus de la justesse de leur pitreries…

MEZ

Quitter la version mobile