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BMA /Jessye ELLA: “On cherche à associer le président de la République à des faits qui se sont déroulés avant même qu’il ne soit élu”

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Le 23 février 2022, au cours de sa traditionnelle conférence de presse, le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye ELLA EKOGHA, s’est prêté au jeu des questions-réponses avec la presse nationale et internationale. Revenant sur le dossier des biens mal acquis (BMA), il a estimé qu’il y a une volonté manifeste de nuire à l’image du Gabon, tout en dénonçant un acharnement de la justice française sur la personne du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA.

Alors qu’il n’a jamais été nommément cité, auparavant, dans le dossier dit des biens mal acquis, le numéro un gabonais a fait récemment l’objet d’un article sur le blog Mediapart. Lequel blog soutient que «selon les récentes conclusions d’un magistrat anticorruption, Ali BONGO a non seulement acquis ces dernières années de nombreux biens immobiliers à Paris grâce à des malversations mais il ne peut ignorer l’origine présumée frauduleuse du faramineux patrimoine familial en France, estimée à au moins 85 millions d’euros ». Le site d’informations français souligne, également, que le juge Dominique BLANC, chargé de l’affaire, a refusé la demande de l’Etat gabonais de se constituer partie civile.

Interpellé sur la question, Jessye ELLA EKOGHA a répondu, sans détour, avec le franc-parler qu’on lui connait. «La 1ère chose à rappeler est qu’il s’agit d’une procédure en cours. Il n’y a eu à ce jour aucun jugement et a fortiori aucune condamnation. Il apparaît tout de même curieux d’assister à un tel acharnement quand il s’agit du Gabon. On a une multiplication de divulgation d’informations confidentielles qui est faite dans le cadre de procédure en cours. Or, il semble que ce soit devenu un Modus Operandi normal quand il s’agit du Gabon».

Avant de regretter, «on ne peut que déplorer ces méthodes qui n’honorent pas la justice française. Elles foulent au pied la présomption d’innocence. Elles trahissent le secret de l’instruction. Toute chose qui laisse à penser qu’il y a une volonté de salir l’image de notre pays». Le porte-parole de la présidence de la République en a conclu qu’il y a une intention inavouée d’impliquer le Chef de l’Etat dans une affaire dans laquelle il n’a, absolument, rien à voir. «On cherche à associer le président de la République à des faits qui se sont déroulés avant même qu’il ne soit élu président», a-t-il déclaré.

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