Economie

Gabon: la dette intérieure fait un bond à près de 6.700 milliards de Fcfa

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Selon des chiffres, publiés récemment par la Direction générale de la Dette (DGD), au cours des neuf (9) premiers mois de l’année 2021, la dette publique gabonaise a connu une nouvelle hausse de 14,6 %. Elle s’établit désormais à 6.689,3 milliards de Fcfa

La hausse de l’encours s’explique par l’augmentation du stock de la dette intérieure, à plus de 52%, malgré une légère baisse de celle extérieure (- 0,6%). Cette situation, indique la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, est due à l’augmentation de presque toutes les composantes, notamment le marché financier régional (+94,4%), bilatéral (+81,4%) et bancaire (+7,1%). En septembre 2021, le portefeuille de la dette publique gabonaise est composée, à 61,5%, de la dette extérieure (4.116,6 milliards de francs CFA) et, à 38,5%, de la dette intérieure (2.572,7 milliards).

La dette intérieure gabonaise a donc augmenté de près de 50% entre 2020 et 2021, passant de 1.693 milliards de francs CFA à plus de 2.500 milliards aujourd’hui. Toutefois, d’après le Fonds Monétaire International (FMI), la dette publique demeure viable, bien que les risques soient considérables. Il faut dire que le service de la dette constitue une part non négligeable des recettes et il subsiste des arriérés relatifs à la dette extérieure. L’on notera aussi l’impact qu’a eu la crise sanitaire liée à la Pandémie du Coronavirus, qui s’est caractérisée par une faible croissance économique, une augmentation des dépenses publiques, un creusement du déficit budgétaire et une augmentation de la dette publique.

En guise de solution, il est opportun de se souvenir de la proposition de la Caisse de dépôts et de consignations (CDC) qui est de restructurer la dette, voie nécessaire pour faire face, dans l’immédiat, aux nombreux besoins de financement, notamment des projets structurants qui doivent être mis en œuvre, tout en recherchant la viabilité ou repartir sur des bases financières saines, limiter les pressions sur les liquidités et allonger, à la fois, les périodes de remboursement et le montant final des crédits.  

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