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Libreville: il viole et introduit une bouteille dans le sexe de son épouse devant leurs enfants

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«La vie n’est pas un long fleuve tranquille», a-t-on coutume de dire. C’est également valable pour la vie de couple et de famille. Et cela, Dame Lydie, une compatriote et mère de 9 mouflets, domiciliée au quartier Alibandeng, dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, s’en est bien rendue compte, au fil des années passées auprès du père de ses enfants. Violences physiques et autres maltraitances faisaient en effet partie de son quotidien. Elle a supporté ces mauvais traitements sans se plaindre, jusqu’à ce que son seuil de tolérance soit atteint. La dernière fois fut la fois de trop.

En effet, d’après “La Cigale enchantée”, qui revient sur les faits, dans une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux par les membres de sa famille, Dame Lydie explique qu’au cours du mois de janvier 2022, son homme l’a sauvagement battue avant de l’obliger à avoir des relations sexuelles avec lui. Ensuite, comme si cela ne suffisait pas, il a introduit une bouteille de boisson dans son appareil génital, sous le regard impuissant et médusé de leur progéniture.

«Il m’a frappée, trimballée dans toute la maison. Il m’a violée et introduit la bouteille dans mon vagin devant les enfants », a-t-elle déclaré, sans omettre que, par la suite, le mari s’est emparé d’une lame de rasoir et lui a coupé les cheveux. Estimant que «trop c’est trop», la mère de famille s’est rendue au commissariat le plus proche et a porté plainte pour coups et blessures volontaires.

«Je suis restée silencieuse et je me suis reposée. Après, je suis allée signaler ce que je venais de subir à la police (…) ce n’est pas la première fois qu’il me brutalise. Il le fait à tout moment. Mais cette fois-ci, j’étais à bout et obligée, au regard des violences dont j’ai été victime», a-t-elle poursuivi. De source familiale, le mari indélicat a été mis sous les verrous, après la plainte déposée contre lui par son épouse.

Quant à cette dernière, ses beaux-parents, n’acceptant pas le fait que leur fils soit enfermé à cause d’elle, l’ont jetée hors du domicile conjugal. En attendant que le tribunal statue sur leur cas, Lydie et ses enfants sont hébergés par une voisine. 

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