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Grand banditisme : Jérémie et son gang neutralisés à Owendo

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Le 9 février 2022, un groupe de jeunes malfrats gabonais, dont le plus âgé a 19 ans, et opérant dans la commune d’Owendo, a été mis hors d’état de nuire par la Brigade anti-criminelle (BAC) du commissariat de police d’Owendo, après plusieurs semaines d’enquêtes. Passés maîtres dans l’art du cambriolage, il leur est reproché plusieurs forfaits, aussi bien dans des résidences privées que dans des locaux administratifs.

Le chef de file, Jérémie OYONO, 15 ans, n’allant plus à l’école, et ses dix compères, durant près de deux ans, semaient la terreur dans la commune, notamment aux cités Octra et la Sni, où ils se sont rendus coupables de vol avec effraction : profitant de l’absence des occupants, ils s’introduisaient dans les domiciles et emportaient le plus d’objets de valeur qu’ils pouvaient. C’est un énième cas de vol, au domicile d’une dame, qui va accélérer le travail des enquêteurs. 

Au cours d’une descente sur le terrain, les officiers de police judiciaire (OPJ) vont mettre la main sur un membre du gang, qui va passer aux aveux, exposer le modus operandi, et révéler l’identité de ses complices. Un à un, chacun d’eux sera cueilli, comme un fruit mûr, à son domicile. L’interpellation de ces petits voyous a été accueillie comme une grande libération par les habitants de ladite zone, qui n’en pouvaient plus de ces méfaits.

Selon des propos recueillis par nos confrères du journal “L’Union”, «chaque jour une maison était cassée et le contenu vidé. On pensait avoir affaire aux grands voleurs qui nous endormaient avec des pratiques fétichistes. Mais nous nous trompions. C’étaient ces jeunes que personne ne pouvait soupçonner», a déclaré une victime, qui s’est rendue au commissariat, dès l’annonce de leur arrestation.

Au cours de l’interrogatoire, Jérémie et ses hommes ont indiqué avoir opéré dans une quinzaine de résidences, dont les locaux abritant le siège de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT). Présentés devant le parquet de Libreville, ils ont été placés en détention à la prison de Gros-bouquet.

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