Faits Divers

Insalubrité: les populations du CICIBA et ses environs croulent sous les tas d’immondices

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La situation est préoccupante. Dans les quartiers précaires de Libreville, les ordures cohabitent avec les populations. C’est le cas à Okala, où les squatters du musée inachevé du Centre international des civilisations bantoues (CICIBA) et les populations des environs vivent un véritable calvaire, au milieu des déchets qui grossissent chaque jour. Créant depuis lors, une décharge publique à ciel ouvert et ses odeurs pestilentielles asphyxient les riverains. 

Lasses de cette situation, ces populations ont dénoncé l’inaction des pouvoirs publics et des entreprises chargées de la collecte des ordures ménagères. Arielle, une jeune fille habitant les environs, a tenu à ce propos, à se confier à notre rédaction. Car l’insalubrité dans laquelle elle réside a eu des conséquences grave sur sa santé et ses finances.

«Un soir, je rentrais chez moi, sous la pluie. Les ordures, transportées par les eaux, viennent sur la chaussée et stagnent sur le passage piéton. Heurtant un caillou, je suis tombée dans ce mélange d’eau et de déchets. Arrivée à la maison, je constatai que le corps me grattait. Le lendemain, ce fut pire, avec l’apparition de tâches et de boutons».

Avant de poursuivre, «l’on m’a recommandé d’aller chercher des savonnettes antiseptiques au marché mais les tâches ont continué à sortir sur tout mon corps, jusqu’à ce que je consulte un dermatologue. A l’heure actuelle, je suis un traitement pour les enlever. Et je sais que cette situation est liée à ce problème de poubelle», a – t – elle déclaré. 

Cette situation devrait interpeller les services compétents, car il s’agit d’un problème de santé publique, d’autant plus que la zone serait en carence d’eau. Une ressource à laquelle ils ont accès «grace à la Covid-19». Or, le Coronavirus est un mal, tout comme l’insalubrité : l’on ne peut prétendre, valablement, garantir le bien – être des populations en s’attaquant à l’un, tout en délaissant l’autre. Ce serait bien que les pouvoirs publics, via le ministère de l’intérieur et la mairie centrale se penchent sur la question !!!!       

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