Culture

Gabon: 6 nouveaux sites retenus pour être inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco

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Au cours de récents travaux effectués par le ministère de la Culture, dans l’optique de mettre à jour le fichier de ces magnifiques endroits qui font la fierté du Gabon à l’international, 6 nouveaux sites viennent d’être examinés et retenus pour être présentés à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), en vue d’être inscrits, eux aussi, au patrimoine mondial. Il s’agit des parcs nationaux des Monts Birougou, des plateaux Batéké, de Moukalaba-Doudou, de Loango, des grottes de Lastourville et la pile nucléaire de Bangombe, jumelée au site fossolière de Moulendé.

La mise à jour de cette liste a fait l’objet d’un atelier de validation présidé par le ministre de tutelle, Michel MENGA M’ESSONE qui estime que ces biens constituent une opportunité, pour le Gabon, d’attirer des touristes venant des quatre coins du monde. Grâce à leurs nombreuses spécificités physiques et variées, ils mettent en valeur l’énorme potentiel naturel, paléontologique et culturel de notre pays. Un potentiel parfois méconnu du grand public, aussi bien sur les plans national, continental et international. 

À l’heure actuelle, il n’y a que deux sites gabonais qui soient présents sur la liste de l’Unesco : le parc national de La Lopé, inscrit en 2007, et le parc national de l’Ivindo, inscrit en juillet 2021. L’on se souvient qu’à cette occasion, Ali BONGO ONDIMBA, sur son compte Twitter, s’était réjoui du fait que « l’inscription par l’Unesco du parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité vient récompenser les efforts du Gabon en matière de protection des forêts, dont le rôle est déterminant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un grand jour !». 

En effet, le parc abrite un certain nombre d’espèces endémiques et de mammifères emblématiques, aujourd’hui menacés, tels que l’éléphant de forêt, le gorille, le chimpanzé, le léopard et certaines espèces de pangolin. Le site s’étend sur près de 300.000 hectares traversés par un réseau de rivières d’eau noire, de chutes et de rapides, bordés par des forêts humides intactes.

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