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Gabon /rachat des capsules de bouteilles en verre: le démenti de la Sobraga

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Depuis le mois de novembre dernier, un message devenu viral sur la toile fait état de ce que la Société des Brasseries du Gabon (SOBRAGA) rachèterait les capsules de bouteilles en verre. Il ne se passe pas un jour sans que la société brassicole ne reçoive des concitoyens munis d’importants lots de ces petits objets en fer qu’ils aimeraient revendre. Face à cette situation, la Sobraga a démenti cette information sur son site internet et les réseaux sociaux, espérant clore le débat une bonne fois pour toutes.

D’après la société, les capsules de bouteilles en verre ne sont ni reprises ni collectées. Pour l’heure, cette campagne de démenti n’a pas grand effet puisque des « apprentis collecteurs » se présentent encore devant les locaux, avec des bidons remplis de capsules. On ignore, pour l’instant, les réelles motivations de ceux qui ont lancé cette rumeur mais elle n’est pas sans rappeler un phénomène, devenu très fréquent, lui aussi, sur les réseaux sociaux : celui d’offres d’emploi fictives, dans le seul but de plumer les naïfs.

En effet, des individus malintentionnés lancent une fausse offre d’emploi, utilisant les sigles et logos d’entreprises de la place. Celui qui répond à cette offre, en envoyant C.V et lettre de motivation, reçoit un autre courrier où on lui dit que son profil est intéressant, qu’on accepte de l’embaucher et qu’il doit pouvoir commencer à une date ultérieure. Cependant, et c’est là qu’entre en jeu la machination, en vue de compléter son intégration, il doit verser une somme de 25.000 FCFA pour la mutuelle de santé.


Depuis quand doit – on payer pour se faire embaucher ? Un demandeur d’emploi, en principe, c’est quelqu’un qui ne dispose pas de moyens financiers conséquents. Demande – t – on de l’argent à quelqu’un qui n’en a pas ? Est – il possible d’intégrer une structure sans même, au préalable, un entretien d’embauche ? Et s’il y a une mutuelle à payer, pourquoi ne pas retirer son montant au moment du versement du premier salaire ? Autant de questions qui devraient amener n’importe qui à comprendre qu’il se trouve en face d’une arnaque. La Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG), dont les symboles ont été utilisés par ces malfrats, a tenu à préciser, récemment, qu’elle n’a rien à voir avec ça et se réserve le droit de poursuivre en justice ces indélicats.

Quant à la SOBRAGA, cela fait quelques années, aujourd’hui, qu’elle est engagée dans le recyclage des emballages des boissons qu’elle commercialise, nouant un ensemble de partenariats avec des opérateurs locaux en vue de la collecte, du traitement et du recyclage des bouteilles en plastique usées et des canettes en aluminium. Cette opération a permis de traiter plusieurs centaines de tonnes de plastique, au cours de l’année précédente. Elle fédère les populations dans ce cycle vertueux. Les capsules des bouteilles en verre, actuellement, ne font pas partie du processus. Elle exhorte donc les populations à ne pas fournir d’efforts inutilement !!!!

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