Société/Environnement

Mouila : la Direction provinciale des TP soupçonnée de détournement de l’argent des populations

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Toujours pas d’amélioration sur les axes routiers Mouila – Mimongo – Carrefour Iboundji (route Koulamoutou), Mouila – Mimongo – Dibassa (route Mbigou), Mouila – Eteké – Massima, Mouila – Etéké – Ovala et Lébamba – Bilengui – Yéno. Des routes en piteux état et ce, malgré les efforts consentis par les populations du département de l’Ogoulou (Mimongo) en vue de procéder au désenclavement de leurs routes. Mais à présent, l’heure est aux suspicions.  

En effet, exaspérées par l’état de la route, les populations du département de l’Ogoulou, avec le soutien de quelques autorités de la localité, avaient organisé, en novembre 2019, un mouvement de protestation pacifique en vue d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur situation. Mais auquel le Gouvernement de la République n’a donné aucune suite favorable.

Elles ont donc entrepris d’initier une collecte de fonds, qui a permis de réunir la somme de 7 millions de Fcfa, qui aurait été remise à la Direction provinciale des Travaux Publics de Mouila. Alors que des cadres de Mimongo ont sollicité du ministre des Travaux publics, Léon Armel BOUNDA BALONZI, qu’ils mettent à leur disposition des engins, rappelle “La Cigale enchantée” (N°0055).

Seulement, au regard des travaux réalisés sur le terrain, la somme collectée aurait pris une autre destination. «Nous avons collecté beaucoup d’argent pour la réfection de notre route. La première tranche était de 5 millions de Fcfa. Et la seconde de 2 millions de Fcfa. Mais nous avons le sentiment que nous avons été escroqués, parce que les travaux initiés ne sont pas à la hauteur des sommes indiquées», a déclaré un ressortissant du district d’Etéké. 

Il est bon de souligner qu’en raison du mauvais état des routes, pour rallier Mimongo à Mouila, ou vice – versa, un tronçon routier long de 96.000 kilomètres, le tarif varie entre 5.000 et 25.000 Fcfa. Et la saison des pluies n’est pas pour arranger les choses. De sources concordantes, au nombre des dommages collatéraux, l’on note entre autres, les coupures intempestives d’eau et d’électricité, l’arrêt des soins médicaux au centre de Mimongo et la désertion au poste de la part de nombreux fonctionnaires.

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