Société/Environnement
Tension au ministère de la Culture : la FENASYCA met MENGA M’ESSONE face à ses revendications
Qui veut aller loin ménage sa monture», a – t- on coutume de dire, mais ce proverbe ne semble pas très partagé au sein des responsables du ministère de la Culture, en tête desquels le ministre Michel MENGA M’ESSONE. En effet, au cours d’une assemblée générale, qui s’est tenue en fin d’année 2021, la Fédération nationale des syndicats des secteurs de la culture et des arts (FENASYCA) a réuni ses membres, au cours de laquelle plusieurs points urgents étaient à l’ordre du jour.
Plus de 10 ans maintenant que la tutelle serait informée, selon la FENASYCA du fait que le ministère enregistre un dysfonctionnement. Celui-ci, plus ou moins aggravé par le fait que depuis plus de dix (10) ans, 95% des services techniques sont dépourvus de responsables.
«Nous sommes revenus sur la question des nominations dans notre département ministériel. (…) Nous demandons à notre ministre de faire des propositions auprès du Gouvernement de la République. Nous avons également abordé la question des affectations. Plusieurs agents ne sont pas utilisés par le ministère de la Culture, ce qui occasionne aussi un dysfonctionnement du ministère», a déclaré le président fédéral de la FENASYCA, Christian Mermance N’NANG NSOME.
Les recrutements directs au sein du ministère de la Culture et le basculement de la main – d’œuvre non permanente qualifiée dans les effectifs de la fonction publique ont également fait partie des points abordés. Car, «toutes les personnes qui ont fait l’objet de signatures des fiches bleues durant toutes ces années doivent être recrutées. Le ministère de la Culture les utilise depuis plusieurs années ; ils doivent voir leur situation régularisée».
La Fédération s’est également, insurgée de ce que la proclamation des résultats des soutenances de la promotion 2021 de l’Ecole nationale des arts et manufactures (ENAM), serait bloquée du fait que le ministre n’aurait pas encore apposé sa signature sur ledit document. Et plus encore, de l’état de délabrement avancé dans lequel se trouve cette école, construite depuis plusieurs années, et qui n’est plus que l’ombre d’elle – même aujourd’hui.